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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 12:56

Bonjour à toutes et à tous, ce blog est né avant tout d'une volonté de transmettre l'enseignement au plus grand nombre, et je vous invite à venir compléter et agrémenter ce blog en m'envoyant vos cours. Je posterai en votre nom ou pseudo (ou anonyme, précisez-le moi) ceux dont le contenu me semble pertinent (faites de votre mieux pour l'orthographe, mais si comme moi vous réécrivez vos cours le soir après une journée déjà bien chargée, on vous pardonnera quelques coquilles :)

Que la connaissance soit avec vous !!!

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 21:49

 > Quelle est la vision du bonheur selon Pascal ?

 

Les Pensées de Pascal sont l'ébauche d'une apologie de la religion chrétienne par laquelle l'auteur voulait ammener ses amis libertins à la foi. Il avait lui-même groupé ses fragments selon un ordre précis, peut-être pédagogique, sous des titres révélateurs de sa conception de l'Homme : misère, grandeur, contrariété mais une notion récurrente, celle du bonheur, jalonne l'oeuvre telle un thème transversal. On peut donc se demander quelle est sa place dans la démarche apologétique de Pascal. D'abord, il part de la recherche universelle du bonheur pour constater son échec puis il en étudie les avatars (aléas, différentes formes) pour conclure à la seule solution de la vraie félicité : Dieu.

 

I - La recherche du bonheur au coeur de la condition humaine

a) constatation de tous de la recherche du bonheur

-> F124 & F138

 

b) réflexion sur le bonheur depuis toujours (histoire)

-> F56 multiplicité des thèses philosophiques sur le "souverain bien" (contentement total)

La chute de la citation est ironique, Pascal n'a énuméré toutes ces conceptions que pour mieux les contester.

 

c) constatation empirique (par l'experience) de l'échec quotidien de cette quête du bonheur, la condition de l'Homme est essentiellement malheureuse

-> F33 : ennui au coeur de l'Homme; F66 : divertissement; F126 : causes naturelles du malheur des H

 

II - Cependant l'H a découvert des moyens d'oublier sa souffrance qui démontrent sa vanité

a) 1er moyen : l'imagination qui a le pouvoir de procurer un bonheur factice

-> F41

En effet, l'imagination détourne les H de l'idée de leur condition faible. Elle leur permet de ne pas penser en leur fournissant des sujets de gloire, d'orgueil et au final en flattant leur amour propre. Ce qu'elle procure n'est pas durable.

 

b) 2eme moyen : le divertissement qui est employé par les H pour éviter de penser à leur misère

- FORCE DU DIVERTISSEMENT

-> F126 : roi, H que l'on ne cesse de divertir; F? : H en deuil qui oublie sa peine par la chasse

- LE PLAISIR N'EST PAS LE BONHEUR

-> F123 : dialogue avec une loi universelle qui nous montre que le divertissement est dépendant de conditions sur lesquelles l'H n'a aucune prise

 

c) 3eme moyen : toute activité humaine est un divertissement

-> F74 : activité scientifique, foyer... = passe-temps qui permettent à l'H de ne pas réfléchir à son destin et à la mort qui l'attend; F126

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 16:21
=> Fiche intro

La puissance économique de l'Union Européenne

- L'UE est une puissance économique de part sa concentration de métroploes et métropoles mondiales et son PNB très élevé.
- Mais l'UE est en difficultés par ses contrastes de richesses entre l'europe de l'ouest et l'europe de l'est, ainsi que les disparités spatiales et économiques.
la diversité de l'aire européenne marquée par une disparité spatiale et économique constitue-t'elle une force ou une faiblesse pour l'affirmation de sa puissance?

I - Les manifestations de la puisssance européenne

A - Une espace de production majeur de la Triade

1 ) une puissance agricole productiviste modiale
dossier p 158

L'UE est un acteur agricole majeur :
- 1er producteur mondial de blé
- 2ème producteur mondial de porcs
- 3ème producteur mondial de maïs
- 4ème producteur mondial de bovins
L'UE a une agriculture intensive, productiviste, avec un agrobusiness. L'UE est le premier exportateur mondial en céréales et agroalimentaire. L'UE exporte vers l'Asie, l'Amérique du Nord et beaucoup à l'intérieur du continent européen.

2 ) L'industrie européenne est la première du monde
L'industrie européenne représente 20% de l'industrie mondiale (valeur et emploi), alors que les USA concentrent 16,2% pour la valeur et 15% pour l'emploi.  C'est le berceau de la civilisation industrielle avec un tissu industriel diversifié, avec la sidérurgie européenne qui représente 20% de la sidérurgie mondiale, l'UE  tient le premier rang au niveau de l'industrie chimique, et assure sa présence au niveau de la production automobile et des industries agro-alimentaires. Mais la puissance se manifeste surtout par la réussite de certaines industries de pointe comme BASF ou Nokia, avec l'aéronautique ou les hydrocarbures.

3) le dynamisme des services
L'UE représente 25% de la valeur des services dans le monde, contre 22% pour les USA. Les services occupent 70% de la population active, et apportent 70% du PNB européen. On observe 7 pays européens parmi les 10 premiers mondiaux du secteur. (USA => RU => Allemagne => France => Japon). L'UE est un fort exportateur de services avec des activités comme la distribution, les banques, les entreprises de conseils par exemple.

B - La puissancce commerciale et financière
1 ) Première puissance commerciale  du monde
p.151 et carte p.149
- L'UE occupe la première place mondiale au niveau du commerce, bien en avant par rapport aux autres pôles de la Triade. Ils exportent 3 fois plus. Cependant, 64% des flux d'importations sont des flux internes à la région, qui se font d'Europe à Europe.

2) La puissance financière
8p25 et 1p151

L'UE est le premier emmetteur et le premier récepteur d'IDE mondial. Cela lui permet d'assurer sa présence dans le monde et permet de développer les activités économiques sur le territoire.  C'est révélateur de l'activité exercée par son économie.
Londres est une puissance économique mondiale, elle joue un rôle essentiel dans l'Archipel Métropolitain. C'est la deuxième place financière après Wall Street, elle occupe la 1ère place sur le marché des chages, de l'assurance et de la réassurance. Elle a un rôle décisionnel sur les marchés à terme : pétrole, métaux précieux, produits tropicaux, fourrures, peintures et oeuvres d'art.

I - les espaces de puissance
docs 5,6,7,8 p 153 et carte 2p149
A - Les métropoles
Les métropoles participent fortement au dynamisme de l'UE, on parle alors de polycentrisme européen. De nombreuses métropoles internationales qui fonctionnent en réseau fortement liées entre elles par un réseau de communication densse, et relié au reste du monde notamment par les hubs et le réseau maritime par la Manche et le Mer du Nord.
B - Au sein de l'UE, un espace plus dynamique
La dorsale Européenne qui s'étend de Londres à Milan est l'espace le plus dynamique, par ses pôles de recherche, sa haute technoloqie et ses centres décisionnels.

L'Europe est donc sans contestation possible une grande puissance. Celle-ci repose sur de nombreux fondements et est liée à de nombreux acteurs.

II - Les acteurs et les Facteurs de puissance

il y a plus de 500 millions d'habitants dans l'UE, avec une main d'oeuvre hautement qualifiée, formée, avec un fort pouvoir d'achat (en moyenne 21000 $ par habitant) C'est une population éduquée.

B - Etats et entreprises (doncs 4&5 p 23 et photo p 145)
L'UE est dotée de puissantes FTN, les Etats développent de forts projets industriels. On observe des entreprises européennes plus riches que certains Etats, comme la Thaïlande.

C - La politique économique Européenne
Elle ne porte pas que sur la politique agricole mais aussi sur le développement et la cohésion régionale.

1 - La politique d'aide et de cohésion régionale
- buts et priorités : Réduire les écarts de développement, effectuer une reconversion socio-économique. Subventionner les zones en retard, les zones rurales, les banlieues. La formation professionnelle et la coopération transfrontalière.
- moyens : Politique financée par les fonds structurels. (cf doc "politique de solidarité régionale")
=> axe convergence : aide  les régions en retard : 81 % du budget structurel
=> axe compétitivité : 16 % du budget structurel
=> axe coopération : 12% du budget structurel
Le but de cette politique est l'harmonisation du territoire

2 - La politique agricole commune (voir cours histoire thème 2 construction européenne)
Un ensemble de facteurs qui ont assuré un fort développement amis qui actuellement sont fortement mis en cause.

III - Les limites de la puissance Européenne
A ) L'évolution démographique
Population vieillissante, avec une très faible augmentation de la population qui commence à stagner.

B ) La recherche développement
L'UE dépense moins que les USA pour l'éducation, avec une faiblesse des dépenses privées. L'UE est inférieure aux USA et au Japon en ce qui concerne la recherche développement et l'exportation des nouvelles technologies et brevets déposés.

C) Le défi des disparités régionales au sein de l'Union Européenne

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 13:46
Notions : conscience, interprétation, sujet, autrui, vérité, existence, temps, art, réel

I- Conception idéaliste et empiriste du langage
a) le langage sert-il à communiquer?
b) critique empiriste de la conception idéaliste
c) le langage comme tableau
dà parler métaphoriquement de l'existence, du temps

II - Le problème de la parole
a) la critique de la conception empiriste
b) la notion de jeu de langage
c) pragmatique
d) langage et vérité

Intro : Le problème du sens


Tout d'abord, le langage signifie des idées dans l'esprit de ceux qui parlent, c'est le concept communément admis. Ensuite, le langage signifie des choses de la réalité, c'est l'approche empiriste, pour qui parler c'est odonner du sens aux choses.
Enfin, les paroles signifient en fonction du comportement que les individus adoptent. Parler c'est adopter un comportement.

A travers ces 3 façons de voir le langage, se posent des problèmes :
- la représentation : il s'agit de se demander à quoi ser le langage : à communiquer nos idées ou bien à représenter le réel, c'est à dire le connaître?
- il s'agit de déterminer en quoi les approches idéalistes et empiristes ne suffisent pas. il faut alors se penscher vers le pragmatisme.
- La syntaxe : l'étude des signes entre eux (en français). Nous n'aurons pas une approche syntaxique mais une approche sémantique, c'est à dire l'étude des choses.

Pragmatique : notion acte, contexte, performance

I - Conceptions idéalistes et empiriques du langage
A - le langage sert-il à communiquer?


texte d'Aristote, issu de "l'Interprétation"

La réalité est transmise par la pensée. les cris du bébé symbolisent ses états d'âme. les mots ne désignent pas directement les choses de la raison, il faut passer par les  "états de l'âme". Le langage est une représentation d'une représentation. Dans ce texte, on distingue 2 niveaux :
- la signification à l'égard des choses de la réalité (objet) s'effectue à travers une signification dans l'esprit de cului qui parle.; pour Aristote, la réalité est représentée une première fois au niveau pré-olinguistique (pensée), et le langage représente, symbolise concrètement cette première représentation mentlae. De cette thèse l'on peput dire que le langage doit être le plus près possible de cette rreprésentation intérieure.  C'est à dire qu'il ne doit pas la trahir.
Cette thèse aura une grande postérité, puisqu'on la retrouve chez une multitude de philosophes. 

Chez Hobbes, les états d'âme ne sont pas communs à tous. La pensée est comme un langage privé. Le premier un usage général, la notification des pensées, suppose un "langage privé". La communication suppose un langage public.

4 abus :
- Mal noter ses pensées (langage privé)
- Faire un usage métaphorique du langage
- Mentir
- Utiliser le langage non pour singifier nos pensées, mais pour blesser, assoir un certain pouvoir sur autrui.

Les abus de la langage chez obbes constistent toujours de la mise en question entre pensée et marque des pensée, et marque des pensées avec signes du langage.
Pour Hobbes, le langage doit en quelque sorte etre transparents, c'est à dire qu'il doit laisser voir les pensées. Si Hobbes condamne la métaphore, c'est parce qu'elle affaiblit les rapports entre la pensée et son expression. Dans le cas du mensonge, c'est la même chose, sauf qu'il s'agit cette fois d'une intention ou d'une volonté.

B - Critique empiriste de la thèse idéaliste


La thèse idéaliste est correcte si l'on présuppose qu'il existe des représentations internes telles qu'elles ne puissent être exprimées verbalement. Dans cette conception, il faut supposer qu'il existe des pensées inneffables. Wittgenstein va montrer que cela n'est pas, qu'il n'y a pas quelque chose d'ineffable, d'inexprimable, mais que cet ineffable n'est pas quelque chose d'intérieur, ce n'est logiquement pas possible. Pour qu'il y ait des pensées ineffalbes, il faut supposer qu'il existe un sujet des pensées qui puisse prendre ces pensées comme objet.
Wittgenstein compare le problème de la pensée à celui du champ de vision, dans le Tractatus, lorsqu'il dit que l'esprit est comme l'oeil dans le champ de vision, de même que rien dans ce dernier ne permet de déduire qu'il est vu par un oeil, rien dans la pensée ne permet de déduire qu'elle est pensée par une pensée. Donc si on ne peut pas se voir voyant, on ne peut pas se penser pensant. J'ai consicience de penser, c'est tout.

C - Le langage comme tableau

La difficulté dans la thèse idéaliste-subjectiviste c'est qu'elle suppose un moment tout à fait particulier où la pensée se saisirait elle-même en tant que pensée, indépendamment de l'utilisation dde tous signes ou symboles, de mots. Nous avons donc vu les difficultés logiques que cela pose. La thèse empiriste supprime donc du raisonnement du langage l'étape intermédiaire de la signification des choses, du pour ou dans un esprit.

Dans ce cas, le langage est l'image directe de la réalité. Cela signifie que le langage est essentiellement une image de la réalité. Wittgenstein prend l'exemple des hiéroglyphes égyptiens, qui expriment une image visuelle pour une idée. Rechercher le sens d'une propositiion pour Wittgenstein, c'est savoir ce qui aarrive lorsqu'elle est vraie. Donc ce à quoi réfère une proposition, une phrase, ce n'est pas à un ensemble d'idées dans l'esprit de queslqu'un, mais à un fait. Pour Wittgenstein, le langage peut être compris par analogie avec le plan d'une machine. la proposition ou le langage est au fait ou la réalité ce que le plan est à la machine. " Ce que le tableau représente constitue son sens", "le fait d'être tableau implique qu'il y ait quelque chose de commun entre le tablleau et ce qu'il représente". Wittgenstein dit ici qu'il existe pour lui une même forme logique entre le langage et la réalité (entre le fait et le tableau). Wittengenstein présuppose qu'entre le langage et la réalité existe une communauté magique (?) Cette forme commune est inéffable, elle peut se montrer notamment en art. Pour Wittengenstein, à travers l'art on ne dit rien, mais on montre. C'est donc la thèse empiriste. "un état de chose est pensable" signifie que nous pouvons en faire un tableau. Donc penser quelque chose c'est s'en faire un fait de la réalité, logiquement il est impossible de représenter la réalité dans sa totalité.
Je ne peux pas sortir de mon existence pour dire ce qu'elle est. Donc tout ce qui sera de l'ordre de la signification totale (Hegel) sera inexprimable. Cela signifie que la religion, la morale et l'ethétique sont d'un autre ordre.

D - Parler métaphoriquement de l'existence

Dans le Tractatus, Wittgenstein dit  au 6431 "de même qu'à la mort le monde ne change pas, mais cesse". Il dit également que "la mort n'est pas un évènement de la vie, la mort ne peut être vécue". "L'immortalité temporelle de l'âme humaine, c'est à dire son éternelle survie aussi après la mort n'est garantie d'aucune manière"
Avec Wittgenstein, on ne peut donc rien dire de vrai de la mort, car elle n'est pas un fait pour nous. On ne vit pas la mort, reste donc deux solutions pour lui :
- a) je ne meurt jamais, je suis immortel
- b) je meurs sans vivre ma mort

64312 permet de régler a) car quand nous disons que nous vivonss toujours après la mort, nous ne savons pas ce que nous disons puisque nous ne savons pas de quoi nous parlons. Pour Wittgenstein l'idée du'une vie éternelle reste très énigmatique. C'est un ineffable pour tout le monde. 6431 permet dd'expliquer b) puisque l'on cesse de vivre à sa mort. Donc ce que montrent les analyses de Wittgenstein est que tout discours sur la mort parle d'autre chose au la mort : l'existence, ou se réduit à des jeux de mots, c'est à dire des métaphores. la mort, c'est la limite de mon monde et je ne peut pas me situer sur la limite pour en dire quelque chose, ni en dehors de l'existence pour en parler. Donc, de même qu'on ne peut pas parler de la mort, on ne peut pas parler d'Existence, parce que cela supposerait que l'on se situe à l'exterieur d'elle. Ainsi la question "l'existence à-t'elle un sens" Pour Wittgenstein, c'est un question qui n'a pas de sens, un faux problème. Personne ne pose se genre de questions sans intérêt. Sur les propositions éthiques, Wittgenstein dit qu'elles ne se réfèrenet à aucun fait. Elles représentent ce donc nous ne pouvons pas parler. Elles relèvent de l'ineffable, de l'insensé. Wittgenstein dit "ce dont on ne peut parler, il faut le taire". Les propositions éthiques concernet la valeur de l'existence, et de façon plus générale les problèmes de la vie. Or, pour Wittgenstein, ces interrogations fondamentales ne peuvent être exprimées, et donc ne peuvent pas être résolues dans les limites du langage. il yt a une tendance en l'homme à vouloir mettre des mots sur des angoisses. c'est à dire une tendance à s'élancer contre les frontières du langage. L'art se présente également comme une tentative de dire l'indiscible. Dans l'experience esthétique, la subjectivité du spectateur troouve un point d'accord avec le monde qu'elle appréhende comme une totalité. Par exemple, dire qu'une pièce de Schubert est mélancolique, ce n'est pas énoncer une proposition vraie. C'est plutôt adopter une certaine attitude par rapport à l'oeuvre.

II - Le problème de la parole
A) Critique de la thèse empiriste de Wittgenstein


1 - H2O
2 - Le livre est sur la table
3 - Je déclare la séance ouverte
4 - Mange ta soupe
5 - Je t'aime

Quel est le défaut principal?
Seules les propositions de type scientifique penvent recevoir un sens vrai. Or les propositions 3, 4 et 5 ne représentent pas des faits (scientifiques). 1 et 2 représentent bien la réalité. En effet, 3 ne décrit pas une ouverture de séance. Parler c'est faire. C'est une proposition qui n'est ni vraie ni fausse, c'est un énoncé performatif.
Qu'est-ce que la proposition 4 ? 4 ne décrit pas un fait. Donc dans les cas 3 et 4, le sens des propositions ne tiennent pas au fait qu'ils sont des tableaux ou des faits.

Les paroles sont des actes
"Je t'aime" peut apparaître comme la description d'un sentiment intérieur. Mais si tel est le cas, on se tient au problème suivant : Comment est-ce que je sais que ce que je ressens doit être décrit de cette façon? Parce que je l'ai appris.
ex : dire "je t'aime" au boulanger n'a pas de sens
Le fait de dire "Je t'aime" est performatif et perlocutoire. C'est une parole qui suppose un acte, ca décleche une réaction importante. Le fait de dire "Je t'aime" à quelqu'un peut changer totalement les rapports entre ces personnes. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on s'abstint de le dire. Nous voulons éviter la modification des rapports sociaux. La thèse de Wittgenstein semble donc trop radicale.

B - La notion de jeux de langage

Texte d'Austin

Sa thèse consiste à dire que les usages de langage sont trop multiples et différenciables pour qu'une théorie du langage soit possible. La thèse de Wittgenstein qui consiste à dire que le langage réfère à des faits est donc tro général pour Austin.
Lorsqu'il parle de "jeux de langage", il prend l'exemple des jeux. Il constate que les jeux sont tous différents. Ils n'ont rien de commun, sinon ce qu'il appelle "un air de famille". il dit la même chose à l'égard du langage. Il n'y a pas de théorie générale, mais des "airs de famille".
L'air de famille en l'occurence est l'existence d'une règle. Maitriser les différents jeux de langage permet de muliplier les possibilités de signification. Le mensonge est un jeu de langage particulier. Et ne pas savoir mentir peut être considéré comme une non maîtrise de ce jeu. C'est une infirmité, indépendamment du problème moral. Le discours philosophique est lui aussi un jeu de langage.
On constate que parler c'est se situer dans un comportement global de signification auquel les jeux de langage participent. Pour l'exemple "Je t'aime", la signification varie en fonction des contextes, que l'on soit au théatre, dans une relation particulière... Cet exemple montr qu'elle peut être comprise conceptuellement et contextuellement. Le langage siginifie en fonction de l'usage que nous en faisons.

C - La notion de pragmatique

texte de Searl

L'auteur montre que la langage doit être compris à partir de la notion d'acte. Donc la signification n'est pas dans le mot, il n'est pas non plus dans la phrase, mais dans la production d'une phrase dans un contexte.  Tout acte de langage suppose des règles implicites. Par exemple, le cas de l'ordre ou d'une promesse.
La notion d'acte de langage met en évidence l'intentionnalité.
Parler en vue de quelque chose, c'est ce qui pour Searle fait la différence avec un bruit ou de simples taches sur un papier. C'est l'intention fait le sens de la phrase.  Ce qui importe dans l'étude du langage, c'est l'analyse conceptuelle des usages que nous en faisons.
Ex: masque africain qui est une oeuvre d'art qui cumule les contextes
La proposition 3 "je déclare la séance ouverte" impose un contexte institutionnel spécifique qui est celui du droit. Pour que 3 ait un sens, il faut que j'accepte la procédure, certaines règles implicites. L'ouverture de la séance suppose un acte de langage dans une certaine culture, à un certain moment, et avec certaines personnes.

D - Langage et vérité

L'analyse précédente nous conduit à remettre en question le bien fondé de la distinction entre vrai et faux. Si H2O et Le livre est sur la table peuvent être dits comme vrai ou faux, cela est impossible pour Je déclare la séance ouverte et Mange ta soupe. Pour Je t'aime, le problème n'est pas celui de la vérité mais de la sincérité.
La plus grande partie de nos propos ne concerne pas la vérité. Ce qui donne un sens à nos propos c'est qu'ils sont effectués dans un contexte. Par exemple, la politesse.
Le contexte le plus important pour nous est celui du social, moral. Donc pas de vérité, mais une bonne proposition.
Ex : contexte esthétique, artistique, religieux
Quand une phrase est prononcée au théatre, c'est moins pour dirre quelque chose de vrai que dans l'intention de montrer quelque chose à quelqu'un. Mais est-on certains que le contexte fictionnel n'a aucun rapport avec la question de la vérité?
L'oeuvre d'art est une fiction. Elle correspond avec la réalité.
L'oeuvre est une fiction, mais particulière. L'oeuvre d'art est la constitution d'un mode posible et donc c'est constitution d'autres vérités possibles. Cela siginifie deux choses :
- Que pour comprendre le monde dans lequel je vis, j'ai souvent besoin de me rattacher à des personnages, des éveènements fictifs.
- les fictions construisent des mondes possibles qui permettent par des contrastes de comprendre la particularité du monde dans lequel je vis.

Cela nous montre que le langage ne sert pas qu'à communiquer ou à proposer un délassement aux amateurs de poésie et de romans. Dans ce cas, il sert essentiellement à construire des mondes. le notre et d'autres possibles, il sert à la connaissance. La connaissance semble consister en une bonne part de notre capacité à utiliser des jeux de langage.


Texte de Bergson

Le moi profond est pour lui un mode connaissance à part entière, qui nous fait coincider avec ce qui est imaginable et nous fait saisir la réalitté par l'intuition. La connaissance intuitive nous fait retrouver la durée toute pure (forme que prennent nos états de conscience quand notre moi se laisse vivre, quand il s'abstient d'établir une séparation entre l'état présent et les états (manque un mot)
" La durée représente l'étoffe même de notre moi. Nous avons un devenir initerroppu qui dévoile la réalité de notre conscience. Ce devenir qualitatif est superficiel, imprévisible car le moi profonc est social, aussi liberté.
Le moi superficiel sont les habitudes mises en place par la société, qui occulte notre vie profonde. Quand sommes-nous libres? Quand nous dépassons la croûte de notre moi superficiel. Il faut donc dépasser le langage, l'approche sociale, car la liberté s'exprime de notre identité, de notre personnalité.
C'st le moi d'en bas qui rejette la vérité. On a donc le jaillissement du moi profond. La vie intérieure est la mémoire. elle se présente sous deux formes différentes :
- L'habitude , les automatismes
- la  mémoire authentique : MON histoire, la mémoire pure, le passé qui survit en moi, sous forme de souvenirs purs, la mémoire pure contient tout notre passé, et elle représente notre réalité profonde.


TOPO sur Wittgenstein par Mr Quinio

                Ludwig Wittgenstein (1889-1951)

« La solution du problème que tu vois dans la vie, c’est une manière de vivre qui fasse disparaître le problème »
Remarques mêlées.

    L’adage peut sembler élémentaire mais il guide Wittgenstein à la fois dans sa vie et dans son travail. Doté d’un remarquable esprit logique, il a multiplié les expériences, sans jamais abandonner son exigence de rigueur. Tour à tour ingénieur, soldat, instituteur, assistant jardinier, architecte, professeur de philosophie, aide-soignant, chercheur en psychologie, il n’a publié qu’un seul ouvrage de son vivant. Dans toutes es autres expériences existentielles, il s’agit aussi toujours pour lui de résoudre ses difficultés intimes en se transformant, en orientant sa vie ans un sens juste ou « décent » pour reprendre une formule qui revient souvent sous sa plume. Cette forme d’honnêteté, Wittgenstein la recherche dans ses pensées et surtout dans ses actes : le rapport à soi est une affaire strictement personnelle qui ne peut se communiquer mais peut se montrer.

    Langage.
   
Pour Wittgenstein, les problèmes de la pensée (le sujet, la conscience) doivent être traités par une analyse du fonctionnement du langage : « Penser, c’est utiliser des signes » Cahier bleue.  Le retour aux usages ordinaires de la communication et de la vie sociale (cours langage, le problème de la parole) permet alors de rompre avec les illusions de la métaphysique.

Le Tractatus développe une conception du langage fondée sur la correspondance entre les propositions et les faits du monde. Une proposition est vraie si elle est l’« image de la réalité » Tractatus 4.021, autrement dit si l’état de chose qu’elle représente existe (« le livre est sur la table ». Et inversement : par exemple, « la mer est rouge » est une proposition fausse parce qu’aucun fait ne lui correspond. Wittgenstein cette conception d’un langage figuratif qui est, finalement, aussi contestable que la conception idéaliste, puisqu’il suppose une définition idéal du langage càd une essence unique.
Dans les Recherches philosophiques, § 23, il expose la notion de « jeu de langage », expression qui renvoie à des usages, des activités diverses telles que donner des ordres, exprimer ses volontés à autrui, résoudre des énigmes, faire une plaisanterie… ces jeux restent ouverts et sont liés entre eux par des analogies et des différences càd ils présentent entre eux un « air de famille » (exemple des jeux pris en cours) et non une unité d’essence comme dans les approches platonicienne et idéaliste. Le langage n’est donc pas quelque chose de figé et immuable. De nouveaux jeux de langage apparaissent régulièrement (pour parler des « installations » en art), d’autres tombent dans l’oubli (la « grâce » pour parler de la bonté de l’homme. Cf cours Culture/ Rousseau). Enfin, ces jeux de langage s’entrelacent à des pratiques, des comportements extra linguistiques. Bref, le fait de parler est indissociable de ce qu’il appelle une « forme de vie », notion qui peut être synonyme d’activité, au sens où les êtres humains communiquent en tant qu’acteurs dans des contextes variés, définis par des usages et des habitudes (« je déclare la séance ouverte », « je t’aime »).

Thèse : ce n’est que dans une manière d’agir déterminée (règles implicites), à l’intérieur d’une même forme de vie, que le sujet d’une communauté apprend un langage, lui donne un sens et interagit avec autrui.  


Usage.

La notion de « jeu de langage » est intrinsèquement liée à l’idée que le sens dépend de l’usage concret. Au § 43 des Recherches philosophiques, Wittgenstein explique que la signification d’un mot n’est rien d’autre que son emploi dans le langage. Il donne l’exemple suivant : « si quelqu’un dit " Moïse n’a pas existé ", cela peut signifier différentes choses. Notamment : les Israélites n’avaient pas qu’un seul guide quand ils ont quitté l’Egypte, ou : personne n’a existé qui ait accompli tout ce que la Bible attribue à Moïse, ou etc. » § 79. Le sens du mot Moïse tient donc à l’usage qui en est fait dans nos jeux de langage, et il sera différent selon qu’il est employé dans un récit, dans un document historique, ou en tant que prénom d’un ami. Contre toutes les théories linguistiques (F. de Saussure, N. Chomsky, Lévi Strauss) pour lesquelles la signification consiste en l’association d’un d’une image (mentale ou objective) avec un signe, le concept de jeu de langage ouvre plutôt sur une dimension pragmatique càd renvoie aux règles d’application qui gouvernent les emplois des expressions. Idem pour la proposition « je t’aime » vue en cours. Le langage est un peu pensé comme une « boîte à outils » § 11 Recherches philosophiques.


Règles.

Les règles constituent l’instrument par lequel les hommes s’entendent dans des formes de vie ordinaires. Pour employer des jeux de langages, les hommes suivent des règles de grammaire qui, sans prédéterminer d’une façon normative leur comportement, fournissent toutefois les critères corrects de nos comportements, pour être compris. « correct » signifie ici conforme à une habitude partagée par une communauté d’individus. C’est toujours à l’intérieure d’une communauté (scientifique, économique, religieuse, juridique, philosophique, etc.) que l’on apprend l’usage des règles. Ces dernières sont donc à la fois nécessaires et conventionnelles et elles sont par nature publiques. La convention est le fondement naturel de la société humaine. Ce n’est pas la raison, le désir, la subjectivité ou la conscience. Il est impossible de créer et de suivre une règle à titre privé, car, pour être établie et avoir une valeur, celle-ci doit pouvoir être évaluée et adoptée par les autres. Ainsi, un « langage privé » qui ne serait « parlé » et compris que par soi même est un non sens parce que tout langage suppose des critères d’application communs. Lorsque les thèses idéaliste et subjectiviste déclarent l’existence d’un ineffable purement subjectif, elles ne parlent en fait de rien… On peut donc parler pour ne rien dire ! Les réflexions de Wittgenstein sur le langage apporte un puissant argument contre la philosophie solipsiste (le sens de la réalité est élaboré par un esprit, une conscience, une subjectivité).


Mal aux dents.

               Wittgenstein prend souvent l’exemple de l’expression « j’ai mal aux dents » et considère que celle-ci ne désigne pas une expérience privée. D’une façon générale, il n’existe pas, selon lui, une intériorité cachée, un monde intime d’idées et de sensations ; celles-ci ne sont pas des objets mentaux que le sujet de l’expérience possèderait et connaîtrait grâce à l’introspection, grâce à « l’œil de l’esprit » (« l’œil ne se voit pas voyant, de même, la pensée ne peut se penser pensante »). Contre toute approche sur le modèle de l’introspection, Wittgenstein adopte un point de vue grammatical selon lequel « j’ai mal aux dents » -au même tire qu’ « au secours ! » n’est qu’un appel à l’aide- est une expression de douleur qui se substitue au cri primitif de l’homme (préhistorique ou l’enfant qui ne parle pas encore). Ainsi, les énoncés construits à la première personne sont des actes expressifs qui ne reposent pas sur une quelconque observation intérieure. Ces énoncés diffèrent des propositions à la troisième personne du singulier (« il a mal aux dents »), lesquelles peuvent être validées objectivement. La critique de l’idée d’intériorité n’a pas pour but de nier l’existence de l’ineffable mais d’en donner une description exacte. Elle a pour but de dissiper une illusion philosophique, celle d’un sujet, clos sur lui-même et parfaitement conscient du sens de ses sensations et d ses actes réflexifs, qui prendrait sa pensée comme objet, immédiatement, sans référence à un système de signe, sans référence à un jeu de langage. Wittgenstein substitue donc à l’ego cartésien (voir sur le cours sur la conscience) un être incarné faisant partie d’une communauté linguistique, faisant partie d’un « nous ».   

Ethique.

C’est le domaine de l’indicible. L’éthique concerne la valeur morale de l’existence et plus largement les problèmes de la vie. Or, pour notre philosophe, les interrogations fondamentales de ce type ne peuvent être exprimées, et de surcroît résolues dans et par le langage. Même s’il existe chez l’homme une tendance à vouloir mettre des mots sur ses angoisses, l’éthique demeure hors d’atteinte. Cet accent mystique se retrouve dans ses remarques sur la religion et l’art. Ce dernier se présente également comme la tentative de dire l’indicible. Mais ces deux tendances « s’élancent contre les frontières du langage » Conférence sur l’éthique.  Dans les deux cas, ce sont des choses qui ne s’expliquent pas, mais se ressentent. Par exemple, dire qu’une œuvre de Schubert est mélancolique, ce n’est pas énoncer une proposition fondée, cela revient plutôt à dessiner un visage, à faire un mouvement de la main ou à danser càd adopter un certain comportement.

Canard/lapin.

Dans les tests psychologiques, une illusion d’optique est fréquemment utilisée. Il s’agit d’un dessin ambigu, silhouette que l’on peut percevoir tantôt comme un lapin et tantôt comme un canard, selon que l’on considère son extrémité comme des oreilles ou un bec.  Pour Wittgenstein, cette possibilité ne relève pas seulement de la perception, d’un voir simple. Elle se situe à mi chemin entre la perception et la pensée consciente et requière la notion d’un « voir comme ». Or, si la question de la perception simple revient aux sciences expérimentales, celle du « voir comme » est un problème conceptuel (cf cours langage : toute compréhension d’une phrase est conceptuelle) qui concerne la philosophie. Cet emploi du mot « voir » fait référence à la ressemblance entre deux visages. Au lieu d’affirmer « je vois quelque chose », je dis dans ce cas : «  je vois une ressemblance entre ces deux visages ». ce dernier usage du mot « voir » relève d’une certaine expérience et nous conduit à modifier notre perception d’un objet, tandis que celui-ci ne change pas. De même qu’il n’y a qu’un dessin, le canard/lapin, il n’y a qu’une réalité. Mais, ma perception est déjà une interprétation en fonction des anticipations que je possède. Cf cours interprétation et art.      



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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 21:03
I - A la fin de la guerre froide (milieu des années 70 - 91)

A - Les dernières tensions
1) Le repli étatsunien


Le Vietnam est entièrement communiste, et le Cambodge est contrôlé par les Khmers rouges et le Laos a également basculé dans le communisme. De plus, l'Iran rompt avec les USA. Le Shah d'Iran était une dictature, et l'opposition sera menée par lle religieux Ayatollah Khomeiny, réfugié en France. Il va profiter d'une révolution en Iran pour s'emparer du pouvoir, et ainsi se positionne contre les USA en 79, dont il prend en otage l'ambassade pendant plus d'un an. De plus, l'Amérique Latine souffrer d'une montée de la guerilla communiste du Nicaragua, Salvador et à Grenade. Economiquement, les USA sont sur une mauvaise pente, avec la chute des accords de Bretton Woods, la non-convertibilité du dollar en or. De plus, Nickson, dans l'affaire du Water Gate, va être accusé d'espoinnage du camp démocrate durant les élections, ce qui le conduit à la démission. Donc le système politique des USA est fraigle.

2) Le renforcement soviétique


Sous Brejnev, l'URSS entre 75 et 80 profite du recul des USA pour avancer. Ils gagnent le vietnam, le laos, le cambodge, l'angola, le mozambique et l'étiopie. L'URSS rattrape son retard nucélaire, et dépasse même les USA sur le nombre d'gives. Mais les dépenses militaire du pays représentent 15% du PNB.
ils installent des missiles SS20 dirigés contre l'europe de l'ouest, avantage que ne possède pas les USA. L'URSS poursuit ainsi son extension en envahissant l'Afghanistan, car c'est un pays frontalier, un passage pour les routes  de pétrole et l'ouverture sur la mer en 79.

3) "America is back"

Roanld reagan succède à Jimmy Carter. il va dénocner l'URSS comme "l'Empire du Mal", donc il rompt avec la détente entre les deux grands. Cela va se traduire par une série de mesures en représailles de la politique soviétique menée, c'est à dire l'invasion de l'Afghanistan, les SS20, les américains vont décider l'embargo sur les céréales vers l'URSS et vont aussi boycotter les JO de Moscou en 80. De plus, ils vont soutenir militairement les résistants Afghans, les talibans.

Pour contrer les guerillas Marxistes, les USA vont aider les dictatures. On va également installer des missiles en Europe, les Pershing. On développe également le programme IDS : Initiative de défense stratégique.

B - La chute du bloc soviétique
1) Un système bloqué

L'URSS va se retrouver bloqué en Afghanistan, car ils ont du mal à l'emporter ddans les montagnes. Cela va discréditer l'URSS face au tiers monde. Les contestations sont nombreuses en Europe de l'Est, et le Soldarnöse est discident, sous le leader Lech Walesa. De plus le papae les soutient.
la Pologne va donc servir d'exemple, la hongrie suit l'URSS mais libéralise son économie. La Roumanie ne va pas suivre le boycott des JO de Los Angeles.

L'économie de l'URSS est plombée par 15% de dépenses militaires. Cela contribue aux problèmes de pénurie, on appelle cela l'économie de la file d'attente. De plus, c'est une gérontocratie, c'est à dire qu'ils sont gouvernés par des vieux. En 1985, ils vont choisir un petit jeunot, Gorbatchev. il engage alors 2 réformes, la Glasnost et la Perestroïka.

2) Glasnost, Perestroïka et échec des réformes

L'URSS est au bord de la faillite, le système va exploser si l'on ne le réforme pas. Mais politiquement tout est bloqué par la nomenklatura, la classe des dirigeants communistes,  qui bloquent toute modification politique. Gorbatchev va donc mettre en place la Glasnost, une forme de libéralisation de la politique, une plus grande liberté d'expression et une prise de décision plus transparente, ainsi que la libération des opposants. Cela va permmetre à Gorbatchev de mettre en place la Perestroïka, une grande restructuration. Elle consiste à réinvestir l'économie privée dans le pays. De plus, L'URSS n'a pas les moyens pour sa politique extérieure. Il va donc réinvestir les dépenses étrangères. Cela conduira à un désengagement en Afghanistan, ils cessent d'aider le Nicaragua et l'Angola. Donc Reagan estime qu'il peut entamer une relance du dialogue, ils signent les accords de désarmement. Le Traité de Washington prévoit la destruction des missiles en Europe. En juillet 91, l'accord Start 1 prévoit la destruction de 15 à 30 % des armes stratégiques. Cela a pour conséquence sur les démocraties populaires que Gorbatchev va mettre fin à la doctrine Brejnev. En déclarant que l"URSS n'interviendra plus dans les affaires des pays. Donc les démocraties populaires deviennent libres.
En 89, la mur de Berlin chut, suivi par les démocraties populaires. On date la fin du bloc soviétique vers fin 90.
En RDA, après la chute du mur s'engage immédiatement un processus de réunification. Or en réalité, la RDA rejoint la RFA. Cela est mené par kohl. La première unification est par la monnaie, le Deutschmark., en juillet 90, puis en ictore 90 a lieu l'unification des Etats, rendue possible par la signature du traité "2+4" C'est la reconnaissance par les alliés de la réunificationn allemande. ce traité annonce la fin de la présence militaire soviétique et l'adhésion de la RDA à l'ONU.
Les mouvements nationallistes dans les Républiques démocratiques soviétqiues vont proclamer leur indépendance des mars 90. Gorbatchev décide de ne pas répliquer, mais des conservateurs vont tenter un coup d'état en 91, contré par laction du président de la fédération Russe. En décembre 91, les Presidents des Fédérations de Russi, Ukraine, Biélorussie, constatent la disparition de l'URSS.
Le 25 décembre 91 sera la démission de Gorbatchev, c'est à dire la chute de l'URSS. Par la suite, la Russie prendre la place de l'URSS à l'ONU.
C'est alors la fin de la guerre froide, et semble signer la fin du communisme, seuls survivants la chine, cuba et la corée du nord.

II - La victoire du modèle américain

A - L'apparent triomphe du modèle libéral


Après la chute du communisme, les anciennens démocraties populaires choisissent le modèle occidental et démocratique, ainsi que l'économie de marche.
ils percoivent des aides financières pour éciuter les conflits. Dans les années 80, la Vhine met en place une économie de marché, tout en restant communiste (dictature). On assiste donc à une uniformisation du monde, et le philosophe américain Fukuyama déclarera la "fin de l'histoire".
Mais cette vision idéale est très vite contestée car il y a une multiplication des confflits et une contestation dee plus en plus grande envers le modèle américain, avec notamment l'émergence de l'islamisme.

B - Une hyperpuissance contestée?

Ils sont désormais seuls dominants du monde, en cumulant plusieurs formes de puissances.
Tous d'abord, ils possèdent la puissance militaire, ils sont les seuls à pouvoir mobiliser très vite des forces armées, cela s'explique par le fait qu'ils aient des flottes dans tous les océans, avec des portes avions. Ils deviennent les gendarmes du monde. Cela s'explique par leur énorme budget militaire. Enn 2004 : 400 milliards de dollars. Ils possèdent la moitié des forces nucléaires et navales mondiales. ils possèdent un tiers des richesses mondiales mais ne font que 5% de la population.
Ilss dominent par la technologue, en se distinguant par les NTIC, ils s'illustrent à travers de grandes FTN, omme Microsofft ou Google, la maitrise de l'outil internet leur permet égalment une domination culturelle avec la diffusion de leur culture à travers le monde (mode de vie,n musique, cinema, télé)

On ne peut donc pas contester le fait qu'ils ssont les plus puissants, mais leur façon de dominier le monde peut etre critiquée. En effet, le plus frappant sont les attentats, notamment par Al Qaïda, les extremistes musulmans.
il y a également des contestations moisn violentes, notamment en Europe et plus partticulièrement en france. De plus, le mouvement Altermondialiste conteste les USA.

III - Un "arc des crises" qui prend de l'ampleur
A - la désagrégation du bloc soviétique à l'origine de nouvelles menaces et tensions

1) Les nouvelles sources de tension à travers l'exemple des Balkans


L'Arc des crises s'etend des balkans, en passant pas le Moyen orient, le Caucause en allant jusqu'au Pakistan.
- l'exemple de la yougoslavie

En 91, la yougoslavie explose. C'est une mosaïque de peuples, qui sont réunis en 6 républiques fédérées en Yougslavie. Elle regroupe la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, le Voïvodine. Tito tenait le pays, mais il meurt en 80, et les républiques reprochent à la Sebie de contrôler le pays. La chute de l'URSS va encourager les contestations intérieures. Donc en 1991 les Croates, les Slovènes, les macédoniens et les bosniaques proclament leur indépendance. Mais la Serbie ne va pas l'accepter, ce qui va engranger une guerre civile, Serbes contre Croates et Slovenes. En Bosnie Herzégovine, les Serbes ne veuulent pas lâcher car il y a des Serbes en Bosnie. La guerre commence en 1992, l'armée fédérale et des milices Serbes vont envahir au printemps 1992 les deux tiers du territoire Bosnique et le conflit prendra fin en 1995. On a alors une montée du nationalisme et du séparatisme qui mène à des conflits interethniques et une guerre intraéthatiques. C'est ce que l'on appelle la purification ethnique.
Dans les années 90, l'enjeu majeur est de trouver un nouvel ordre international : 2 solutions s'offrent alors :
- l'unilatéralisme
- le multilatéralisme.
Ce sera donc soit le monde entier, soit les USA qui feront régner l'ordre dans le monde.

2 ) Du multilatéralisme à l'unilatéralisme américain : un nouvel ordre mondial se met en place

a ) Les tentatives de multilatéralisme

le nouvel ordre mondial se base sur une coopération internationale et par le respect du droit international sous la conduite de l'ONU. On est donc dans un modèle multilatéraliste.
- De nouveaux champs d'intervention pour l'ONU
La possibilité pour l'ONU d'intervenir dans les affaires internes des pays. le droit d'ingérence est autorisé pour l'ONU, il est utilisé pour la première fois en Bosnie.

- La création d'un TPI Tribunal Pénal international
Le 1er TPI fut crée en ex-yougoslavie

b) Le multilatéralisme mis en échec
- Echec de l'ONU lié à son impuissance

Ils ne sont pas habilités à intervenir militairement contre les bélligérants. On intervient pas lorsqu'une grande puissance est mise en cause : ex de la thcétchénie. De plus, la majorité des fonds proviennent des USA.

c) L'unilatéralisme américain l'emporte à partir de 1995

Contrairement à  l'ONU, les américains disposent d'une force militaire efficace : l'OTAN, qui va prendre le relais de l'ONU, notamment en Yougoslavie en guerre. De plus, ils sont une surpuissance. on le voit car les USA utilisent leur droit d'ingérence sans en aviser à la communauté internationale, droit réservé à l'ONU. On peut noter l'intervention au Kosovo en 1999. Les USA l'emportent car leur superpuissance leur permet d'être les gendarmes du monde, car elle seule a pu signer l'accord de Dayton qui mène au règlement du conflit en 1995. Progressivement et parallèlement à leur profit, ils détournent les droits d'ingérence. on voit aussi l'unilatéralisme des USA parace qu'ils vont toujours refuser de reconnaître la cour pénale internationale.

B - Le proche et le moyen orient : une zone sous tension permanente

Le moyen Orient part de l'Egypte, du Soudan et s'étend jusqu'à l'Afghanistan

1) Pourquoi une instabilité persistante?

a) une région traversée par des crises et des conflits

On a des conflits territoriaux entre états au niveau des zones frontalières et de la reconnaissance des territoires, il y a aussi des conflits séparatismes (Kurdes partagés entre Syrie, Iran, Irak et Turquie). Les guerres civiles entre des partis de communautés opposées (Liban, Irak). on observe également des pays accusés de prolifération chimique et d'armes nucélaires. il y a également une forte présence du terrorisme dans ce secteur.

b) Les facteurs de perturbation


- le problème des frontières, car les frontières sont issues de la décolonisation anglaise et française. on a donc des frontières artificielle entre les pays, séparant des peuples. ces frontières ont été établies lors des accords de Sykes-picot.
- Diversité etnique et religieuse qui peut être source de tensions
- echec du nationalisme arabe

Lors de la décolonisation, on garde les frontières établies par les européens. il y a eu des tentatives d'unification du monde arabe, mais le monde arabe a toujours échoué dans sa quête du Panarabisme (rassembler les peuples arabes dans le même état) et de la création d'une union arabe. De plus, le projet était porté par Nasser mais il meurt en 70.

Depuis, les Etats sont restés tels quels. Le développement n'a pas vraiment progressé. La démocratie ne s'est aps installée non plus. Le nationalisme arabe dans sa confrontation avec Israël, va échouer.

Des enjeux géostratégiques :
- des problèmes internes, car c'est un carrefour de communications enntre les océanes, les contienents. Donc qui contrôle la région contrôle passage.
- c'est une région pétrolifère et une source d'approvisionnement importante pour les nords.

Donc les intérets des grandes puissances sont toujours en jeu. Cette zone devient donc source de conflits géo-politiques.
On voit à partir des années 90 une montée de l'islamisme, avec des partis pignon sur rue, des groupusculles qui vont mener des actions violentes. Par exemple, le Hezbollah : Chiites soutenus pas les iraniens au Liban.

=> fiche sur le conflit israélo palestinien

En 1991, toutes les perspectives étaient ouvertes, l'ordre bipolaire n'existant plus, donc restait un ordre multipolaire avec pour acteur principal l'ONU, ou un ordre unilatéral dominé par les USA. Le multilatéralisme a été mis en échec, ce qui est lié aux divisions entre grandes puissances, du manque de moyens de l'ONU, de plus les puissances mondiales sont ébranlées. Donc l'hyperpuissance américaine prend le contrôle des affaires internationales. On a une contestation de ce pouvoir par des minorités actives (islamistes) mais également les partenaires (france, allemagne, russie). on arrive donc avec la derniière guerre du golfe à la limite de l'unilatéralisme américain. Cette hyperpuissance est mise en difficulté par l'émergence de nouvelles puissances qui peuvent s'opposer aux USa (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud). on est donc dans un monde de plus en plus multipolaire.
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 19:06
Notions : le réel, matière et esprit, démonstration, morale

I - Les théories sceptiques de l'antiquité
a) sextus empiricus
b) Arcèsilas
c) Carnéade

II - La théorie Platonicienne de la vérité
a) La critique du relativisme
b) la théorie des Idées

III - Le double sens de l'expression "l'homme est la mesure de toute chose"
a) idée de vérité absolue - Platon
b) Vérité relative non sceptique - Protagoras


IV - Comment définir la vérité?
a) la vérité correspondance
b) la vérité cohérence

c) la vérité est indéfinissable, logiquement


Intro :
On peut partir de la question de savoir si l'expression "à chacun sa vérité" à t-elle un sens?
Cette question est celle du relativisme, thèse philosophique selon laquelle la vérité est multiple.
Dans quels domaines?

a) Du point de vue de la connaissance
relativisme : idée selon laquelle nous n'avons pas de connaissance directe des choses, mais seulement des représentations subjectives
ex : illusion des sens (couleurs)

b) conflit d'opinion
Lorsqu'il s'agit de savoir si Dieu existe, c'est à dire si il est la cause première de toute chose

c) moral

En vue de la multiplicité des comportements humaines, il semble impossible de dire la vérité en soi.
=> multiplicité de la théorie morale
il est possible de critiquer le relativisme ^par le biais de son aspect moral. Si l'on pose la question de savoir si tout est acceptable et selon quels critères?

d) relativisme esthétique

Dans ce domaine, on met en avant "les goûts et les couleurs ne se discutent pas" C'est un relativisme de goût.
Le relativisme est proche du scepticisme, c'est à dire de la thèse philosophique selon laquelle l'esprit humain ne peut atteindre aucune vérité.
Le problème philosophique est que si les normes morales varient avec les sociétés et le temps, c'est à dire si il n'existe pas de règles universelles, alors la "vérité" d'un tyran est aussi respectable que n'importe qu'elle autre.

I - Les théories sceptiques de l'Antiquité
A - Pyrrhon - Sextus Empiricus


Sextus Empiricus définit le scepticisme comme la faculté de différencier les apparences et les concepts de toutes les manières possibles. De là, nous en arrivons à la cause de la force. C'est à dire de toute chose, d'abord à la suspension du mouvement ou à l'ataraxie.
Ataraxie : sorte de béatitude ou sagesse que l'on atteint lorsque que l'on a compris qu'entre deux opinions il ne fallait pas trancher.

Pour Pyrrhon, tout n'est qu'opinion, et il déclare que toute information qui prétend dire quelque chose de certain est dogmatique. Il met en cause la connaissance humaine, et la philosophie, car il prétend que rien de ce que nous percevons et de ce que nous jugeons ne se réfère à quoi que soit de réel.

Ex : quelque chose m'apparaît jaune, sucré et mou :
- miel ?
- ce n'est pas du miel
- cela ne ressemble pas à du miel pour Pyrrhon
- c'est du miel

Pyrrhon dit que l'on perçoit bien des choses, mais celles-ci ne sont que des apparences.
L'apparence est différente de l'être. C'est une thèse du Solipsisme, selon laquelle il n'y a que des apparences, et ce que l'on appelle réalité n'est qu'une représentation d'un esprit.
Pour lui, il n'y a pas de moyen d'établir un rapport entre l'apparence d'une chose et la chose. Suppose dont elle serait l'apparence. On pourrait dire que le scepticisme de Pyrrhon est absurde puisque les exemples de la vie quotidienne le réfute. Mais in ne cherche pas à critiquer des comportements de la vie quotidienne, mais seulement qu'il est irrationnel de chercher à trouver une vérité philosophique.
Pourquoi cherchons nous la vérité? il préconise d'arrêter de philosopher.

B ) Arcésilas
Successeur de Platon, directeur de l'Académie en 270 av JC
pour Arcésilas la philosophie n'est pas une compétence, c'est une fonction critique, c'est une mise en question des fondements.

C) Carnéade
Successeur de Arcésilas, 100 ans après. Cicéron est celui qui lui a transmis ses pensées. Sa doctrine sceptique (carnéade) est que aucun ne jugement sur la réalité ne peut être vrai à moins :
- qu'il soit basé sur des impressions vraies
- que ses impressions soient correctement enregistrées, par celui qui les perçoit.

Carnéade distingue 2 catégories d'impression :
- celle qui est craie car associée à un fait ou à un objet
- celles qui ne peuvent être perçues comme vraies car elle ne font penser à rien.

Comparaison Pyrrhon/Carnéade
Pour Pyrrhon, les deux conditions ne peuvent etre rempiles, c'est à dire toutes nos impressions sont du 2 ème type. Carnéade ajoute une 3ème distinction entre le vrai et le faux : le probable, le vraisemblable.
on peut conclure en disant que même si aucun jugement n'est absolument vrai, il reste que certaines impressions entraînent une persuasion. Donc ici on peut parler de probable vrai.
A-t'on besoin de vérité absolue?

II - La théorie Platonicienne de la vérité
A) La critique du Scepticisme


Etude du texte de Platon

l'auteur soutient qu'on accède à la vérité que par la pensée, ils partent des apparences

B) La critique du relativisme - Etude du texte de Platon

a) Pour Platon, dans chaque situation l'on a recours au spécialiste. on s'accorde sur le fait que certains savent mieux que d'autres, c'est à dire ont une  opinion supérieure à d'autres. Platon critique le relativisme en étudiant ses conséquences.
b) Si l'on distingue le savant de l'ignorant, c'est qu'il existe une pensée vraie qui sera la même pour tous les individus.
c) Donc personne n'est prêt à accepter les conséquences de la thèse relativiste, à savoir que toutes les opinions se valent.
d) Selon la thèse relativiste, plus il y a d'individus à adopter une opinion plus elle est vraie. Implicitement, c'est une critique de la démocratie.
e) Pour Platon, le relativisme est logiquement contradictoire, car si tout est relatif, alors le relativisme l'est également. Il est vrai aussi bien que faux que tout est relatif.

Le Cratyle - Etude de texte

Entre Socrate et Hermogène, qui veulent mettre en évidence les conséquences morales du relativisme. Tout d'abord, il y a un rappel de la thèse relativiste où Socrate montre que si l'on ne distingue pas l'apparence d'une chose de son être, c'est à dire sa permanence, ce qui fait que l'essence de l'homme reste la même. On aboutit à une confusion qui ne permet plus de distinguer si un homme est bon ou méchant (cf Nieztche qui reprend dans son oeuvre l'idée que l'homme est bon ou méchant)

Pour Platon, il est inimaginable qu'il n'y ait pas d'hommes méchants ni d'hommes bons. Le bon est raisonnable, le méchant est déraisonnable.
C'est le problème du choix entre les plaisirs. Platon dit qu'on peut privilégier les plaisirs de façon irrationnelle avec des conséquences déraisonnables. Cela dépend de la possession d'un savoir ou pas. Cela signifie qu'il identifie rationnellement et raisonnablement. C'est à dire que si je sais ce qui est bon, alors je vais vouloir le faire. Je peux croire que quelque chose est bon pour moi, mais je ne peut pas rationnellement faire le mal, on a privilégié les plaisirs sur le bien.

Peut-on savoir ce qui est bien et ne pas le faire?
Oui. Pour Platon, on peut être vaincu par le plaisir, c'est à dire préférer l'agréable au juste et au bien. Pour Platon, le plaisir immédiat a des conséquences négatives. Socrte dit que les exercices physiques et parfois certains médicaments peuvent être des choses désagréables immédiatement, mais produisent des effets bons. Au contraire, les plaisirs immédiatement ressentis peuvent avoir des conséquences négatives. Nous sommes capables de faire un calcul, d'accepter les maux immédiats car dans le temps l'on sait que le plaisir sera supérieur aux choses que nous avons endurées. Le relativisme moral est réfuté, c'est à dire que pour Platon, il y a une connaissance vraie de ce qui est bien.

Pour Platon, nul n'est méchant volontairement. S'il existe une essence du bien, alors la liberté humaine existe, mais elle ne peut consister pour chacun à définir le bien. De plus, si le bien existe en soi, ce n'est donc pas moi qui le définit. S'il existe une essence du bien, est-ce que cela rend la liberté humaine inutile, illusoire? Pour Platon, plus l'opinion s'approche de l'essence, plus elle est vraie.

- l'absolu s'oppose à l'interprétation
- la liberté absolue de chacun définit l'essence des choses
- en soi s'oppose à pour moi
- le vrai s'oppose à l'opinion, au relatif

2) La théorie des Idées
Idée : essence

Le désir de savoir est naturel chez l'homme, et la connaissance en soi est un bien. Platon pose la question de savoir qu'est-ce qui mérite d'être connu? Avant Platon, les philosophes prennent pour objet de la connaissance les 4 éléments (l'eau, la terre, le feu, l'air). Ainsi était abordée la réalité avant Platon. Mais ce dernier dit que si l'on prend pour objet de la ,ce des éléments matériels, alors nous sommes coincés car ces éléments changent dans le temps. Donc la connaissance changerait également. Platon va alors dire que l'objet de la connaissance doit être l'essence des choses, car c'est la seule chose qui ne soit pas corrompue par le temps... Platon explique qu'il ne faut pas partir d'éléments fondamentaux mais par la question de qu'est-ce que l'être des choses.
Pour Platon, toute chose participe de l'essence. Par exemple, une belle fleur participe de l'essence du beau.
Les réalités sensibles participent à des réalités intelligibles
Pour Platon, la connaissance vraie n'est pas possible au niveau des réalités sensibles car elles sont prises dans un flux perpétuel. La connaissance vraie ne peut donc avoir comme objet que l'essence des choses, car cette essence a 3 caractéristiques. Elle est éternelle, unique et elle est seule vraiment réelle. Chacun voit une apparence et décide que c'est cela qui est vrai.
A l'inverse, à l'essence éternelle et intelligible correspond la connaissance philosophique. Elle permet d'atteindre la vérité en soi. Surtout pour lui, elle n'est pas relative à chacun.



III - Le double sens de "l'homme est la mesure de toute chose"

A) Idée de la vérité absolue

voir cours sur Platon

B) Une vérité relative non sceptique : Protagoras
Les Sophistes incarnent ceux qui ont des croyances sûres. Ils étaient des bourgeois qui se faisaient payer pour enseigner, alors que Platon enseignait pour rien. Donc il ne les aimait pas.

1) Pour Protagoras, le discours est double sur toute chose. C'est l'idée selon laquelle sur toute chose plusieurs discours se contredisent. On peut prendre pour exemple le débat judiciaire (4points de vue)

la notion de réel est en elle-même contradictoire, car les choses apparaissent d'une telle façon à un tel, de telle façon à tel autre. il y a 2 façons de comprendre "l'homme est la mesure de toute chose" :

- vrai - juste - beau - bien :l'homme définit : conventionnel, objectif
- chacun définit : relativisme - subjectif

Essence : absolu
L'homme : convention : objectif
tel homme : opinion : subjectif

il y a 2 sens : a chacun sa vérité / l'humanité a sa vérité
Cela signifie que l'homme n'accède pas à une vérité absolue. Cependant, il lui faut des critères pour déterminer le bien/le mal/ le vrai/ le beau. Donc la convention est un critère.
Le vrai (et le reste) n'est pas qq chose qui transcende l'homme pour Protagoras, c'est au contraire définit par lui. Le relativisme de Protagoras n'est pas un subjectivisme, c'est objectif et rationnel.
Il faut bien disposer l'individu à entrer dans sa culture. Donc la vérité est plus importante par le bien-être qu'elle apporte que par rapport à sa conformité à un absolu.

IV - Comment définir la vérité

3 sens possibles:
a) c'est un vrai Van Gogh (authenticité)
b) Il n'a pas dit la vérité au juge (sens moral)
c) l'eau gèle à 0°

a) la vérité veut dire authenticité, c'est un usage métaphorique
b) c'est un usage métaphorique. C'est un problème d'intention et non pas de vérité.
c) Il s'agit de vérité dans le sens d'étudier un rapport entre quelque chose qui est dit...(...)

Donc la vérité ne concerne que ce dernier point.
Quand l'insertion est-elle vraie?

1) La vérité comme correspondance

Ici, on suppose qu'il existe une relation nécessaire entre la réalité et ce qui en est dit. On suppose également que la pensée doit refléter la réalité (cf thèse de Platon) Tout élément de la réalité correspond à une essence.
Le problème de cette thèse, c'est qu'on ne peut pas bien cerner le sens précis du verbe "correspondre". Platon veut-il dire qu'il y a adéquation? Reflet?

il s'agit du rapport entre un fait et une proposition. On est donc dans la notion du langage. C'est ce que critiquera Wittgenstein.

2) La théorie de la vérité comme cohérence logique
Par exemple, "ceci n'est pas une pipe, c'est la représentation iconographique d'une pipe" de Magritte, est logiquement vrai.
la vérité est un problème de cohérence interne à un langage et non l'idée d'une correspondance.
Peut-on trancher entre la théorie comme correspondance et la théorie comme cohérence?

En fait, non, car le langage naturel repose toujours sur les 2. Ça veut dire que quand on dit quelque chose, on a toujours tendance à croire, penser que ça correspond à une vérité. En même temps, nous utilisons beaucoup de propositions qui ne correspondent à rien de vrai ou de faux (cf langage). on peut avoir le dilemme suivant : s'il existe plusieurs théories de la vérité, on retombe dans le relativisme philosophique, ou alors il faut supposer qu'elles correspondent à des réalités différentes.

3) il reste une solution : la vérité est indéfinissable

Dire que la vérité est indéfinissable, ce n'est pas dire qu'il n'y a pas de vérité. Elle existe, mais on ne peut pas la définir, la vérité est évidente, c'est quelque chose qui relève du constat.
Si aucune des deux solutions n'est la bonne, ni la vérité comme correspondance ni la vérité comme cohérence logique, on peut avancer l'idée que la vérité est indéfinissable. c'est ce que fait Frege dans un livre qui s'appelle Ecrits Logiques et philosophiques. il dit que toute recherche de la vérité aboutit à un cercle vicieux, car il existe des vérités, de fait, qui ont chacune leur façon d'être vraie. Si l'on voulait en rechercher une définition unique, nous verserions dans une régression à l'infini, c'est à dire que nous ne pourrions pas trouver "une" définition vraie (du bonheur, de l'amour...) c'est à dire une essence abstraite unique au sens de Platon.
Donc il nous faut admettre que la vérité se définit par sa transparence, son évidence. Il ne faut donc pas en chercher une définition plus élaborée. Il peut y avoir des exceptions à des vérités de fait, cela ne remet pas en cause ces vérités de fait.
En fait, il n'y a pas de problème de la vérité, excepté pour certains philosophes comme Platon, Spinoza, Hegel et Descartes. Pour eux,  il existe une vérité philosophique.
Chaque énoncé a en quelque sorte sa manière d'être vrai, il n'y a rien de commun à toutes les croyances vraies. il n'y a rien à dire de la vérité, c'est à dire que la vérité est une notion primitive (première).


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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 17:05
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 19:06
=> fiche objectifs

I - L'affirmation des mouvvements nationalistes au lendemain de la 2ème Guerre mondiale

Le nationalisme est l'aboutissement d'un processus qui s'est affirmé entre les 2 guerres mondiales. on assiste à des manifestations, notamment en Inde avec Gandhi, puis en Algérie. Face à ces nationaliste, les réactions sont l'ignorance ou la répression. La 2nde guerre mondiale va se révéler être bénéfique pour les nationalistes. Cela entraîne une transformation des rapports entre métropoles et colonies. Les métropoles deviennent plus fragiles sans lesurs colonies.

A- La fragilisation des métropoles coloniales
La 2ème guerre mondiale à bousculé les rapports de force. Les métropoles deviennent plus fragiles car l'allemange est victorieuse pendant plusieurs années, et cela entraîne  la fragilisation de la france vaincue et de l'angleterrre résistante. Cela les fragilise par leur image, le mythe de l'homme blanc est ébranlé. Les asiatiques ont battus leus européeens, les colonies ont donc vu que les métropoles pouvaient être battues et donc pourraient reculer. De plus la seconde guerre mondiale a fragilisé les métroploes d'un point de vue social et éconjomique. Dans les colonies britanniques, on voit notamment en inde, la colonie profiter de la situation.

=> En inde
Le parti du congrès est mené spirituellement par Gandhi, pronant la non-violence, et par Nehru, le versant politique.
Ils lanceront en 1942 le slogan "Quit india" à l'attention des anglais.

=> En indochine
Emergence du mouvment communiste et nationaliste le Viet-Minh porté par Hô Chi Minh. ils proclament l'indépendance en 1945.

=> En algérie
En 1943 parait le manifeste du peuple algérien qui réclame l'autonomie

B - Une nouvelle donne internationale favorable au nationalisme

les colonies réclament leur indépendance, car l'équilibre mondial a changé, avec l'émergence de deux nouvelles puissances, qui sont pour la décolonisation

=> Les USA
Dû à leur histoire, et aux valeurs de la déclaration d'indépendance
=> URSS
Communisme = égalité des classes, des hommes , des peuples
Les nationlistes peuvent donc ompter sur les deux grands.

De plus, en 1945 est créé l'ONU "le droit des peuples de disposer d'eux même"
Donc l'ONU va être ouvert aux mouvements nationalistes.

C - L'attitude des puissances coloniales

DAns un premier temps, en 1945, les métropoles sont rédibitoires. ;Si elles perdent leurs colonies, c'est le déclin assuré. De plus, elles comptent sur leurs colonies pour les aider à ses reconstruire. Elles vont donc être intransigeantes quand à l'indépendance.
On peut noter une différence entre la grande bretagneet la rance, surtout entre les deux guerres. La souplesse britannique, et l'autorité française.

=> grande bretagne

Pendant l'été 4(, ils considèret que leurs intérêts économiqes pourraient survivre  à un désengagement politique. Ils souhaitent accorder l'indépendance à condition que  ces états intègrent le Commonwelth (Associoation librement consentie entre des antions souveraines ayant appartenu à l'Empire Brittanique et la grande bretagne. En 45, le souverain brittannique est donc le chef de 4( états.
C'est donc sur cette base que vont s'engager les négociations.
Ce pragmaatisme n'est pas partagé par les autres colons européens.
On le remarque notamment par le discours de De Gaulle à Brazzavilleen 44, qui a pour objectifs :
- Etyablir sur des bases nouvelles la mise en valeur de l'afrique
- assurer le prrogrès moral et matériel aux populations des colonies
- permettre aux habitants des colonies de gérer leurs propres affaires
- des réformes ultérieurs que décidera seule la france.
=> La france ne veut donc clairment pas abandonner ses colonies

Cela se traduit par les tensions en algérie, avec le 8 mai 45 la manifestation des nationalistes en algérie qui dégénère en émeute. Cela fait 100 morts du coté des pieds noirs français, entraînant une riposte française entraînant 5000 morts algériens.
A madagascar, la manifestation nationaliste en 47 entrainera une riposte francaise qui fera 80 000 morts.

II - Les premières indépendances en Asie

De 45 à 55, le monde assiste à la première vague de décolonisation
A - L'indépendance des indes brittaniques

En inde, le mouvement nationaliste est porté par le parti du congrès, par Gandhi et Nehru. A priori, le royaume uni ne veut pas céder. Mais Churchill perd le pouvoir en 45 et es remplacé par le ministre travailliste Attlee. La Grande bretagne va se trouver confrontée à la diversité indienne. Certes, la majorité des indiens sont hindous, mais il y a la minorité musulmane qui a son propre mouvement nationaliste : la ligue musulmane. Elle ne veut pas d'indépendannce partagée avec les hindous, ce que refuse le parti du congrès.  les tensions vont monter entre les deux partis.
Le 15 août 47 naissent donc deux états souverains : l'inde et le pakistan
La frontière entre l'inde et le pakistan est très instable, et l'on observe un exode de 10 millions de personnes qui vont rejoindre le territoire correspondant à leur religion.
Ces partitions sont sources de violence qui feront 500 000 morts. Gandhi se fait assassiné en 47. les 2 pays sont détenteurs de la bombe nuclaire, et sont en perpetuelle confrontation, notamment pour la région du Cachemire.
Après l'indépendance ded l'inde, l'indochine va vouloir son indépendance également.

B - La fin de l'indochine française
La situation en indochine est différente de celle de l'inde. l'indochine va s'inscrire dans le contexte de la guerre froide.
La guerre d'indochine va durer 8 ans.
En 1945, la france va entreprendre des négociations avec le Viet-Minh
En novembre 46, l'armée française bombarde le bastion des indépendatistes à Haïphong. Ceci met fin aux négociations et déclare la guerre.  Elle va durer 8 ans car :
- c'est un type de combat particulier, celui des guerilleros qui se cachent dans la jungle
- c'est une guerre qui s'inscrit dans un contexte de guerre froide. Il faut donc faire face au communisme. Le viet-mink est soutenu et assuré par l'URSS, et par lla Chine en 1949.

En 1954, la france perd lors de la bataille de Dien Bien Phu. L'armée française se rend le 7 mai 54. Pierre Mendès France accède alors au pouvoir en france, et il va engager de nouvelles négociations avec le viet-minh. Elles vonta bouttir le 21 juillet 54 à la signature des accords de genève qui se traduisent par le retrait des troupes françaises qui la laisse place à 4 états :
- le laos
- le cambodge
- nord vietnam
- le sud vietnam

=> L'indonésie néerlandaise
indépendance en 1949 à la suite d'une guerre violente entre Indonésie nationalistes et néerlandais.. Le leader du mouvement nationaliste s'appelle Soekarno.

III- L'émancipation de l'Afrique

Afrique colonisé : empire britanique en Afrique de l'est ; empire française implanté en Afrique du Nord et de l'Ouest ; belgique centre de l'Afrique et le portugal, partie du sud de l'Afrique. (voir aussi page 153)

A)La décolonisation de l'Afrique noire

* La décolonisation britannique = dite pacifique et négociation, ils ne sont pas épargnés par la violence. Coexistence des communautés difficile ( britanniques et afraicaines). Affrontement raciaux -> minorité britannique VS majorité africaine comme par exemple au Kenya.

*La décolonisation française: négociée et progressive. Lois Cadre Deferre(  http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi-cadre_Defferre) en 1956 : elle prévoie la marche progessive des étages jusqu'à l'indépendance (1960-1965: décolonisation africaine).

*La décolo belge : différente -> résultat de l'impréparation de la décolo. Intervient après une révolte, les belges partent précipitament. Par ce fait, grand désordre, affrontement interethniques, plus de structure etc.

*Décolo portugaise : tardive à cause de la dictature. Le dictateur est Salazar jusqu'en 1974. Maintient de ces territoires. Colonies indépendantes en 1975.

Conclusion : Décolo de l'Afrique Noire plutôt pacifique (Fr & RU), a permis de garder des liens forts entre les Etats= néocolonisation c'est à dire que la dépendance envers les anciennes métropole n'a pas disparus: dépendance économique, politique, aides ... Colonies, sans la métropole = désordre intérieur, incapacité à mettre en place une démocratie donc dictature, coup d'état, assassinatd et destituion des grands personnages.

Pour le RU, s'ajoute le problème des colonies de peuplement. Le pouvoir va revenir aux blancs qui vont instaurer le système d'Apartheid : n'accordent pas de civilisation britannique aux noirs + descrimination.

B) La décolo de l'Afrique du Nord

*Tunisie et Marox : décolo parcifie,  décolo négocié et effective en 1956. Territoire sous forme de protectoratprotectorat : pays protégé par un Etat plus puissant (ex. la Tunisie jusqu’en 1956)  car maroc = sultan, ce qui fait que les liens étaient - forts avec la métropole ( métropole : Etat qui possède une ou plusieurs colonie(s)). En 1954 , la France commente la décolo avec un contexte politique favorable.

Maroc : 1956 -> indépendance, le sultan devient roi
Tunisie : 1956 -> la tunisie devient une République sous Bourguiba et son parti No Destora = mouvement nationaliste et laïque.

*Décolo algérienne : l'algérie n'est pas une colonie mais des départements français, elle dépend du mnistre de l'intérieur/ Elle est une colonie de peuplement : français en Algérie = les pieds noirs + les juifs (donc nationalité française), alors qu'il y a 9 millions de musulmans, et pas de status indigènes.
Les intérêts des communautés sont divergents car les rapports sont déséquilibrés comme dans le domaine politique (cf; ci dessus), dans le domaine éducatif : 100% des européens sont scolarisés en 1954, alors qu'il n'y a que 20% des musulmans scolarisés, dans le domaine économique : 1/3 des exploitations agricoles des pieds noirs ont un domaine supérieur, contre 1% des musulmans ont un domaine supérieur à 1 hectare. La population est divisée:  les musulmans veulent se faire reconnaitre et devant l'intransigence française de la métropole, va se conrétiser d'où la demande d'autonomie puis radicalisation extrême -> indépenance et violence : FLN (Font de Libération National) en 1954 : action violente lancée sous forme d'attentat et s'engage alors un cycle de violence et de répression entre le FLN et l'armée française qui va se terminer en 1956, lorsque l'on va rentrer dans la bataille d'Alger.
1954-56 : guerrilla et répression
1956 : accélératio, du conflit : intervention de l'armée
1957: engagement dans la bataille d'Alger
-> Donc destabilisation de la 4e République. Appel aux conscrit donc à toute la population française + justification de la torture par l'armée. Une partie de la pop française n'accepte pas la tordure de l'armée et va rejoindre les insurgés: pop française divisié, soutient algérien.
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 19:49
I - Etat de nature et nature humaine
A) le concept d'etat de nature - Rousseau


Ce que remarque Rousseau, c'est que la connaissance de l'homme par lui-même en est encore à ses balbutiements. Selon lui, c'est pourtant la connaissance la plus essentielle. Rousseau répondr à une question pôsée par l'université de dijon, et il nous fait remarquer que cette réponse suppose que l'on ait défini l'homme métaphysique. Le problème qu'il pose est le suivant. Est-ce en étudiant l'homme tel qu'il est aujourd'hui que lo'n peut mettre au jour sa véritable nature? L'homme actuel est pour Rousseau le résultat d'une histoire. C'est pourquoi il dit qu'il faut "déméler ce qu'il tient de son propre fond d'avec ce que les circonstances et ses progrès ont ajouté ou changé à son état primitif". ce que Rousseau cherche à faire ici est de distinguer en l'homme ce qui est l'effet de la société et l'effet de sa nature. il faut donc revenir à l'homme primitif, et pour ce faire il invente l'état de nature. Cet état de Nature est logiquement premier, c'est à dire que c'est l'homme avant qu'il évolue dans le temps. C'est donc un état fictif.
il est théiste. il en parle dans le texte. il invente un concept opératoire pour penser  la culture. cet état de nature n'est pas antrophologique. Cette notion est totalement métaphysique. On peut supposer que cette notion est nécéssaire pour bien compprendre l'homme de différents points de vue.  il dit que l'homme court à sa perte, qu'il ne va pas vers un progrès mais vers une récession.

introduction p 168 - rousseau

- Dans cette intrroduction, Rousseau s'attache à déterminer l'état de nature. il s'oppose à d'autres philosophes. il refuse de partir de l'idée que les hommes ont naturellement l'idée, la notion de l'injuste et du juste. Tout simplement parce qu'ils n'ont pas de relation : il refuse l'idée d'aristotte. celle d'une sociabilité naturelle. Donc pas besoin de notion de juste et d'injuste. Ces notions sont abstraites, or la raison de l'homme à l'état de nature n'est pas "".
- Il refuse également de partir del'idée d'un droit de propriété, à ll'état de nature, parce que cette notion suppose déjà des institutions civiles.
- il s'oppose directement à Pascale, de la même façon, pour Rousseau, la notion d'autorité ne peut exister qu'une fois la société ""

Conclu : Pour Rousseau, la société ne fait pas qu'institutionaliser des règles naturelles, au contraire, elle produi, invente toute sortes de règles. D'où la critique de ses adversaires, qui ont pensé l'état de nature comme celui dans lequel il y aurait déjà des institutions. ils ont confondu l'état de nature avec l'état historique particulier.

Rousseau présente l'état de nature comme une fiction et le récit biblique comme devant être cru. Rousseau cherche t'il à éviter la censure?  On ne peut pas répondre à cette question. Rousseau adopte une thèse de la double vérité. . La première comme une vérité religieuse et la seconde comme une vérité métaphysique ou philosophique qui apparait sous la forme d'une hypothèse, qui n'est pas destinée au salut de l'âme mais à la compréhension de la vie sociale et de la culture.
3 points :
- la critique
- la thèse de la double vérité
- l'état de nature n'est pas fondé sur des faits, donc Rousseau ne cherche pas à remonter à un commandement factuel. L'hypothèse de l'état de nature, c'est celle de la transformation de l'homme, c'est à dire d'une historicité.

2) description de l'homme à l'état de nature
texte de Rousseau p 140-141

Rousseau décrit l'homme à l'état denature en lui enlevant tout ce qui suppose une vie sociale, même sommaire. Sa raison n'est pas développée, il n'a pas de parole, il ne connait pas non plus les sentiments (l'amour et la haine). ces deux la supposent des capacités rationnelles minimum. Il n'a pas de sentiments. L'état de nature est un état qqui pourrait perdurer car, en lui même il ne contient rien qui oblige l'homme à changer, à se développer. C'est à dire que l'homme à l'état de nature n'est développé que juste ce qu'il faut pour satisfaire ses besoins élémentaires. A l'état de nature, toute l'humanité de l'homme n'est pas développée, c'est à dire que certains aspects de sa nutre ne peuvent apparaitre qu'avec la société.
- Le passage de l'état de nature à l'état civilisé passe par des circonstances matérielles défavorables, d'où la réunion auprès des points d'eau.  Mais, l'aridité du lieu fait que l'homme va aller vers l'eau, créant ainsi un point de rencontre
- Ensuite, la réunion des hommes est celle des sexes. La vie sociale primitive qui s'installe autour des points d'eau transforme l'homme, ça l'humanise. Là où l'animal est fixé par l'instinct, et où il continue à avoir une sexualité brute, les hommes vont petit à petit s'apprivoiser.
- pour que le sentiment amoureus apparaisse, pour dire sa préférence, il va devoir parler. C'est à dire qu'on ne peut plus utliser le language domestique, c'est à dire un ensemble de signes qui servent à reconnaitre les objets. il faut donc, pour qu'il y ait sentiment amoureus, une langue plus commplexe, plus abstraite, afin de signifier à l'autre ce que l'on ressent. On peut donc dire que laa naissance du sentiment amoureus est corrélative.
L'état de culture contient le développement du langage, et donc du sentiment amoureux. Pour savoir ce que l'on ressent vraiment, il faut pouvoir mettre un mot dessus.
Ce texte montre bien en quoi l'amour, même s'il est un sentiment naturel, n'en est pas moins factice car il est rendu possible par la vie sociale. l'homme à l'état de nature est limité à une semmplie relation physique, pour pouvoir passe à une préférence amoureuse, iil doit être capable de comparer; Donc l'amour est une passion humaine. C'est une passion qui ne peut naître qu'à l'état social, mais ce que Roussea remarque également, c'est que ce  sentiment peut également servir à imposer à autrui un certain pouvoir,, et ainsi le rendre malheureux.
Avec les passions, le rôle de l'imagination devient prépondérant. Si l'homme à l'état de nature n'aime pas, c'est qu'il est incapable de se projeter dans une situation autre que la sienne. Avec Rousseau, l'imagination est la faculté des possibles, cela veut dire qu'elle nous fait nous projeter dans l'avenir et craindre de n'être point aimé ou de ne plus aimer. La culture, pour Rousseau, apparaait par opposition à l'état de nature, mais elle apparait également comme la réalisation d"une possibilité qui existe dans la nature humaine. La culture pour Rousseau est à la fois le devenir de l'homme et  sa perte. L'homme développe ses possibilités naturelles par laa culture, tout en se dénaturant. C'est à dire qu'il perd son bonheur iriginel, il perd son innocence de l'état de nature. Les paradoxes de la pensée de Rousseau apparaissent le mieux dans la notion de perfectibilité.

3) La perfectibilité, le bon et le mauvais
- ce pui différencie évidemment l'homme de l'animal, c'est sa perfectibilité, sa capacité à changer ou à évoluer. Evoluer ne signifie pas à priori améliorier. les animaux ne commettent pas d'excès. la perfectibilité de l'homme est ambivalente, aucune bête n'est cruelle. C'est dans la nature de te prédateur d'avoir telle proie. Il ne dépend pas de lui de manger autre chose.  En effet, bestialité et cruauté s'opposent. La conscience de faire le mal et donc la capacité à être ppire qu'une bête. L'homme dépourvu d'insticts peut tomber plus bas que la bête. Les animaux ne sont donc pas voués à une déchéance, une décadence. la perfectibilité peut donner le meilleur comme le pire.

L'homme en se développant se dénature.
- La perfectibilité est ambivalente car le vice et la vertu sont corrélatif.
Si l'homme peut s'élever à la plus haute moralité, il acquiert alors une certaine sainteté, une sagesse. Mais il peut comme le dit Hobbes être un "loup pour l'homme" => note 15 du second discours

Liberté et passion :  L'homme est libre, et sujet aux passions. L'animaal est régi par l'instinct. L'instinct n'est pas plastique. L'animal possède une adaptabilité très limitée. En revanche, l'homme possède des tendances natureles (penchants ) L'instinct s'oppose à la tendance : comment la satisfaire?
Ex : l'instinct de reproduction chez l'animal s''oppose à la tendance sexuelle chez l'homme
on a donc différentes facons de les satisfaire.
L'homme n'a pas ou peu d'instiinct, mais des tendances. la satisfaction des tendances est différente. Par exemple, l'homosexualité. La tendace va avec la liberté. Elle ne fixe pas de mode de satisfaction. Pour Rousseau, la liberté apparait comme un manque de détermination naturelle. L'homme apparait comme un être qui n'est pas achevé. Mais il présente la liberté par ses conséquences négatives, c'est à dire par une dépravation. Pour Rousseau, il n''y a donc pas qu'un degré  entre l'homme et l'animal, il y a aussi une différence de nature : la perfectibilité. La culture, au sens d'un développement technique et scientifique n'assure aucune spécificité de l'homme.
l'homme est différent de l'animal par sa capacité à choisir. C'est donc différent de la notion de morale. Le simple développement des sciences et des techniques ne constitue ppas en soi un progrès moral. On trouve des choses du genre chez les animaux. la capacité de dire non à soi même est une caractéristique humaine.

Donc tant que l'homme n'a pas pris conscience que c'est sa liberté qui définit sont humanité, il n'est qu'un animal savant, et sans doute mois qu'un animal car il peut être décadent.
Ex : Au XXème, culture et liberté sont ambivalente
Cela peut assurer la plus haute spiritualité humaine, mais en même temps elle fait courir le risque de tous les déregler.
- Toute l'argumentation de Rousseau consiste à lier l'approche métaphysique et anthropologique. Il fait des liens entre culture et désir, entre liberté et nature, c'est ce qui structure l'histoire des hommes
- Rousseau évite le dogmatisme parce qu'il n'a pas une vision abstraite de l'homme, il ne réduit pas l'homme à un concept. En meme temps il ne renonce pas à chercher la nature de l'homme.
- la notion de désir est essentielle dans sa philosophie, car elle est illimitée et infinie. Tant que l'homme n'a que des besoins, il se suffit dans un horizon limité. Lorsque le désir se développe, l'homme se projette ndas le temps, et peut dévier à l'infini.
"L'Emile" C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, soit en bien, soit en mal, et qui par conséquent existe, et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire.
Seul un être peut avoir des désirs, et ce sont les désirs qui obligent l'homme à poursuivre l'effort de développement scientifique et technique, en vue de sa satisfaction.

4) Bonté naturelle ou moralité?
explication de la note 15 - Rousseau

- Amour de soi : principe de conservation => positif : etat de nature
- Amour propre : sentiment, une passeion => négatif : etat de culture

Il ne faut pas confondre la thèse de Rousseau de la bonté naturelle avec un quelconque optimisme. Parce que la "bonté" de l'homme à l'état de nature n'a pas encore de signification morale à strictement parler. C'est à dire que autrui n'est pas reconn comme un autre moi-même. (l'homme est bon parce qu'ill n'a pas eu l'occasion d'effectuer quelque chose de vicieux). La perfectibilité est ambivalente parce qu'elle rapproche à la fois de l'Etat de Culture et de l'état de nature.
La bonté de l'homme à l'état de nature ne consiste pas à être vertueux, bienveillant à l'égard d'autrui. Elle n'est que la conséquence de notre indépendance à l'égard d'autrui et à l'équilibre de nos forces par rapport aux besoins que l'on a à satisfaire. Cette bonté n'est pas une bonté raisonnée, car elle est liée à l'absence de désirs. Donc l'homme à l'état de nature est "bon" parce qu'il ne peut pas être "méchant" parce qu'il est trop "nul" pour l'être.
L'amour propre est un sentiment fabriqué par la vie sociale alors qu'à l'état de nature il n'ay a qu'un instinct de conservation. Le développement de la raison en l'homme peut aboutir à la vertu morale qui a la même fonction que le sentiment de pitié à l'état de nature. La moralité est donc pour Rousseau la transformation d'un sentiment naturel inscrit dans l'homme. La violence à l'état de nature s'exerce indépendamment de toute passion. C'est à dire sans intention de nuire.
Rousseau a bien conscience que l'instinct de conservation pourrait conduire à une violence extrême s'il n'était pas tempéré par le sentiment de pitié. Le sentiment de pitié à l'état de nature, Rousseau le décrit comme obscur et vif tandis qu'une fois développé, il est faible et rationnel.
A l'état civilisé, la raison transforme le sentimeent naturel de pitié car il devient capable de s'imaginer etre l'autre. Pour Rousseau, c'est la pitié qui vous fait agir moralement et ce sentiment naturel est également appelé "conscience morale naturelle" . Il y a une spontanéité morale chez Rousseau, et l'intellectualisme consiste à se réfugier dans des abstractions.
Rousseau est contre le fait de se réfugier dans des abstractions. La pitié est pour lui ce qui rend possible la vie sociale, la vie en commun. Elle empêche les excès de l'instinct de conservation. Pour Rousseau, la morale n'est pas rendue possible par la raison mais par la conscience. "Conscience! Conscience! Instinct divin! Imortelle et céleste voix! Guide assuré d'un être ignorant et borné mais intelligent et libre, juge infaillible du bien et du mal qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fait l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions" Cette position naturaliste de Rousseau ne le conduit -il pas à un irrationnalisme au sens où ce que dicte la conscience est toujours raisonnable ou morale? non, ce que dicte la conscience ne peut être que confirmé par la raison. mais, c'est bien l'impulsion morale, celle du centiment ou du coeur qui est première. Dans l'Emile toujours, Rousseau montre que ce qui fait agir les hommes, c'est à dire ce qui permet la vertu, ce n'est pas la culture mais l'instinct., c'est à dire un sentiment naturel que la culture dénature, c'est à dire affaiblit.
On peut situer la philosophie de Roussea dans le contexte, le  cadre plus vaste de l'histoire de la philosophie, plus particulièrement le philosophe allemand Leibniz.

  • Leibniz
=> Nature
- respecte les lois que Dieu à édicté
- Dieu : architecte de la réalité

=> Grâce
- Dieu = Père
- les hommes sont créés à l'image de Dieu

Les philosophes comme Galilée, Descartes, ne voient dans la nature qu'un mécanisme absolument pas régi par la morale. Avec Rousseau, au contraire, la distinction entre la nature et la grâce devient celle entre la nature et l'histoire.

  • Rousseau
=> Nature
- la nature se trouve investie de toutes les valeurs morales, c'est à dire des valeurs de la grâce (cf Leibniz) : vertu, moralité, sentiment de pitié.

=> Histoire
- mouvement de dénaturation

la grâce de leibniz devient la nature pour rousseau.
La nature devient une religion institutionnelle dans l'histoire
l'histoire devient une religion naturelle dans la nature

La nature en l'homme, c'est la voix divine, c'est à dire qu'elle agit en lui comme la  grâce. Pour Rousseau, moralité et religion ne font qu'une, et il s'agit de ce qu'on appelle une religion naturelle. "Trop souvent, la raison nous trompte; nous n'avons que trop acquis le droit de la réccuser mais la conscience ne trompe jamais, elle est le crai guide de l'homme, elle est à l'âmee ce que l'instinct est au corps, qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s'égarer".
La culture, pour Rousseau, fait de l'homme un animal dépravé car elle le dénature. Paradoxalement, la culture (histoire, science, technique...) est nécéssaire pour réaliser cette moralité, sinon l'homme resterait à l'état de nature, c'est à dire qu'il ne serait pas développé.
Le  développement de la culture montre la différence enttre l'homme et la bête mais l'homme perd sa nature originelle de vue. On peut parler d'un pessimisme de la pensée de Rousseau car à l'horizon de la culture apparait le règne de la déshumanisation. "L'Etat de réflexion est un état contre nature et l'homme qui médite est un animal dépravé". "En devenant sociable et esclave, il devient faible et craintif".

II - La culture comme la finalité de la nature


La pensée de Rousseau est tragique parce qu'elle se fonde sur des oppositions irréductibles, c'est à dire Nature/Culture, Désir/ liberté, pitié/raison. Entre ces oppositions, il n'y a pas de moyen terme, de juste milieu. C'est pour cela que c'est tragique. Kant va reprendre le texte de Rousseau, mais va le modifier pour éviter des oppositions irréductibles. Tout l'effort de Kant sur sa réflexion sur l'histoire consiste à essayer de dépasser les oppositions Rousseauistes, en montrant que la culture peut être l'aboutissement de la nature.

1) Etude de texte : Kant - Troisième proposition

 a - La nature est finalisée

La nature ne fait rien en vain (elle ne fait rien d'inutile)
La nature n'est pas prodigue dans l'usage de la nature
Elle n'a pas donné trop de moyens à l'homme. l'homme  ne doit pas être guidé par l'instinct. Il est dirigé selon la raison. Son développement consiste à acquérir le savoir et la morale. Le travail a pour l'homme une signification morale.

 b - L"homme doit tout tirer de lui-même : la fin et les moyens(raison, liberté, technique)

 c - Morale<-> bonheur
La finalité dernière de la nature semble être une félicité, une perfection, dont la nature n'est pas elle-même responsable, mais que l'homme est conduit à rendre possible

Kant se trouve à l'aube de la sience moderne. Donc ccomment peut-il faire référence à une intention de la nature? A l'époque de Kant, la nature est queesque chose de purement matériel, organisé par  les lois.
il y aura deux éléments :
- kant reprend un mythe grec, le myté d'Epiméthée. il le reprend du Prothagoras de Platon : Il vole le feu aux dieurx pour le donner aux hommes, mais cela ne suffit pas. les hommes sont si mal lottis qu'ils vont devoir s'assembler dans des cités. les hommes vivent en société, mais Zeus, pour éviter qu'ils s'entre-déchirent, va donner juste ce qu'il faut de justice et de pudeur.
- la technique, pour Kant, est un succédané, un pis aller de ce que la nature n'a pas donné à l'homme.
L'homme est un animal manqué. kant renverse la signification du mythe, c'est à dire que ce qui est chez Platon une imprévoyance est interprété comme une intention de la nature. l'homme est un être inachevé.

L'homme est à lui-même son propre dénurge, c'est à dire qu'il se crée lui-même. l'homme est un être de projet (cf Sartre)
La raison donne à l'homme la possibilité de ne pas être régi par l'instinct. la nature lui donne des mains. L'homme est-il intelligent parce qu'il a des mains ou a-t'il des mains parce qu'il est intelligent?
pour Kant, l'homme a des mains parce qu'il est intelligent. Pour Darwin (théorie de l'évolution), l'homme est intelligent parce qu'il a des mains.
la main est polyfonctionnelle. elle n'a donc d'utilité et de sens que pour un être qui n'est pas déterminé par l'instinct. c'est à dire pour un être qui est obligé d'inventer les moyens de sa substance. c'est donc parce qu'il est intelligent que l'homme à des mains (cf Aristote). on remarque également que l'homme peut se .divertir, c'est à dire que la possiblité de l'ennui est un signe de son intelligence. la raison est donc ce qui le détache de ce qu'il a crée. Donc, avec la raison, la liberté est donnée. Kant ne sépare pas la raison morale et la raison technicienne, c'est une seule et même faculté qui fait que l'homme doit pourvoir à ses besoins, et doit devenir un être moral.

2) La question du bonheur

Comment un être aussi "raté" peut-il être heureux? il faut distinguer 2 sens du mot bonheur pour Kant.
- Le premier sens, c'est la satisfaction des besoins et des désirs, mais on arrive à une impasse, parce qu'une vie heureuse n'est pas une succession de désirs. La nature a été trop économique, l'homme n'a quasiment pas d'instinct, et ses désirs apparaissent comme impossibles à satisfaire "il y a une foule de peine qui attendent les hommes". L'existence humaine est un alternance de plaisirs et de peine. => inadaptation, les hommes souffrent
- le deuxième sens du bonheur pour lui, c'est la capacité qu'à l'homme à se déterminer par lui-même. L'homme éprouve une satisfaction à se sentir libre. c'est la "félicité morale"
Pour Kant, le bonheur n'est pas de l'ordre du bien-être physique mais il est de l'ordre de l'estime raisonnable (morale) de soi. l'inadaptation de l'homme et sa vocation au mal-être physique sont l'indice de sa vocation ou de sa finalité morale. Le travail, pour kant, est l'indice de sa liberté. Seul un être rationnel et libre travaille. On devrait donc parler d' "activité animale". le trvail n'est pas la marque de l'aliénation de l'homme. Sa signification est au contraire métaphysique parce qu'il nous distingue de l'animal. Il semble y avoir un sacrifice des générations qui parait injuste voire immoral.
Pour Kant, il n'y a pas de sacrifice, une personne ne peut pas être considérée comme un moyen. La finalité naturelle ne s'adresse pas à l'individu mais à l'humanité. A la différence de Hegel, Kant n'élimine pas les contradictions du développement de la réalité, il n'entend pas éliminer les contradictions liées au développement de l'humanité. Sa philosophie de la culture n'est plus tragique comme elle l'est chez Rousseau, mais elle ne va pas jusqu'à la philosophie de Hegel qui élimine toutes les contradictions du développement de la culture. pour Hegel, le but est forcément bon, cc'est la réalisation de la raison. Pour Rousseau, la culture est à la fois la réalisation et la dénaturation de l'homme. kant se place entre ces deux philosophies. Peut-on dire que la société humanise l'homme ou le dénature?
pour Kant, la morale et l'histoire ne dont pas qu'une. pour Hegel, tout ce qui advient dans l'histoire est justifié

Téléologie et théologie morale

Téléologie : étude de la finalité
L'idée fondamentale du texte de Kant est celle de la finalité. On peut en développer 2 typologies :
- une première de type dogmatique (prétendre posséder une vérité absolue, et de ce fait n'avoir pas à le prouver). Le dogmatisme, comme école philosophique, prétend que l'homme ne peut atteindre une vérité, à l'inverse du Scepticisme qui prétend que l'homme ne peut atteindre aucune vérité. La typologie dogmatique affirme l'existence réelle d'une finalité dans les choses. D'autres philosophes dogmatiques comme St Augustin, Marx, Condorcet, sont persuadés que le progrès, la finalité sont une réalité. Dans ce cas, le rôle du philosophe consiste à mettre au jour cette réalité (cf le rôle de l'historien). Auguste Compte pense également que l'esprit humain se développe dans le temps, et qu'on est toujours plus intelligent aujourd'hui qu'hier (positivisme).
- Une deuxième de type téléologique, qui affirme la nécessité de postuler l'existence d'une finalité de la culture pour donner un sens au temps, que ce soit le temps de l'espèce humaine ou le temps de l'individu. Sinon, c'est le développement de la culture qui n'a pas de sens. Cependant, si cette finalité existe, il n'y en a qu'une. Les hommes ont besoin de postuler une finalité, un sens, pour vivre. le philosophe doit interpréter. Le rôle du philosophe ici n'est pas de mettre au jour une finalité réelle mais d'interpréter la suite des évènements quels qu'ils soient. Dans le texte, Kant dit "comme si". Il interprète, c'est la téléologie critique.
Peut-on connaître sans interpréter?  Pour les dogmatiques, oui, il suffit de détenir la vérité. Mais pour les téléologues, on est obligés d'interpréter. le philosophe doit interpréter le sens du développement de la culture. Le principe de finalité est une façon de penser le rapport entre les évènements dans l'histoire et c'est une façon de penser la culture par rapport à la réalité.
Kant, au 5ème paragraphe de la critique de la faculté de juger, explique que le principe de finalité de la nature ne peut pas à proprement parler être connu, car il ne peut faire l'objet d'aucune expérimentation. Ce principe n'en est pas moins objectif, car il a son fondement dans une pensée rationnelle su ce qu'est la réalité. Ainsi, l'intention qui est présupposée dans la réalité ne nous permet pas de dire qu'il y a véritablement un créateur ou un auteur du monde amis elle nous permet de dire que nous pouvons penser, interpréter la suite des évènements dans le temps qu'à la seule condition de penser un être intelligent à l'origine du monde (dieu), donc l'homme est la finalité dernière de la nature, dans la mesure où il est le seul être capable de concevoir une finalité de l'existence. Quelle fin l'homme peut-il se proposer à lui-même? Ce n'est pas le bonheur, car la nature l'a mal préparé à cela. La seule fin que l'homme puisse se proposer, c'est la culture. La difficulté, c'est que Rousseau a montré que le développement culturel avait des effets négatifs. Elle provoque des inégalités, elle augmente nos désirs et nos passions qui nous condamne à la frustration, mais surtout pour Rousseau, la culture entraîne la décadence. Dans ce cas, comment peut-on encore penser, après Rousseau, que la culture est la finalité de l'homme. pour Kant, la culture diminue la tyrannie de nos penchants et de nos désirs, et donc elle rend possible un accord entre les hommes. par exemple, la politesse est lla base de la morale.
La deuxième raison est que la culture est un propédeutique (préparation) à la morale. Avec Kant, la culture est moralement neutre. Par la culture, l'homme va apprendre à agir, en prenant conscience qu'il a la capacité à se déterminer par la volonté et non pas par le désir. (je désire me venger mais je ne veut pas être injuste). Donc la culture n'est pas déjà la moralité. Elle en est la condition de possibilité car elle éradique en nous tout ce qui provient de notre part animale (plusions, tendances, passions). Avec kant, la culture devient un intermédiaire indispensable entre la nature et la moralité. La culture est un intermédiaire. les excès de la culture cont rendre nécéssaire un effort supplémentaire des hommes. par exemple, l'esclavage généralisé dans l'Antiquité va conduire à une situation telle qu'elle va amener la constitution d'un régime politique meilleur. la SDN a été rendue néécéssaire par le fait qu'il y avait trop de conflits. kant la préconise. Chez kant, le monde a une cause intelligente, mais cette cause n'est pas affirmée dogmatiquement. Si la finalité de la nature est la morale, alors c'est la même finalité que la création, et donc ça veut dire que, pour Kant, l'existence de Dieu est une nécessité morale pour l'homme. C'est ce que Kant appele une preuve morale de l'existence de Dieu. les hommes  ont besoin de se représenter un être qui soit le témoin de leurs efforts. Donc la question de l'existence de Dieu ne relève pas de la question scientifique, de la raison théorique, mais de la raison pratique, raison morale. Pour Kant, on ne peut pas penser la moralité sans dieu.

A la différence de Rousseau, kant nous propose de considérer la culture comme une étape vers autre chose : la moralité. La culture n'a de valeur que si elle prépare à ce règne de la moralité par et entre les hommes. Toute théorie qui concevrait la civilisation sous ses aspects techniques et scientifiques ainsi que culturels comme une fin en soi, seraient incapables de se justifier. On ne peut dire que la culture est un but que si elle est conforme à la pmoralité. Le développment culturel de l'homme n'est donc justifiable qu'en terme de moralité. C'est à dire que tous les aspects de la culture, y compris l'art, la politique, le droit etc, qui ne sont pas assimilablees par la morale ne doivent pas apparaitre comme des progrès de l'humanité. Cela suppose donc que l'on détermine ce qu'est la morale.

Pour Sandel et MacIntyre, l'homme ne devient humain que pour l'appartenance à une communauté dans laquelle il est par principe intégré. il forge son identité par cette appartenance en intériorisant ses façons de penser et de vivre, notamment par l'apprentissage d'une langue. pour Sandel, la culture de la communauté à laquelle nous appartenons est constitutive de l'identité de chacun. Une véritable communauté n'est pas un simple agrégat d'individus qui coopèrent par intérêts. La véritable communauté implique le partage d'une culture commune à laquelle tous participent. Donc la culture n'est pas uniquement ce qui se surajouté à la nature humaine, c'est à dire que la culture n'est pas accidentelle en l'homme. Elle est au contraire l'etoffe même de son êttre, c'est à dire qu'elle est sa substance, son essence. (opposition à Kant, Rousseau et Sartre, c'est à dire que l'homme ne peut pas de définir par une subjectivité vide.) Sandel et MacIntyre, appartiennent au mouvement communautariste américain, et ils reprennent une idée d'Aristote, qui est le prima de la communauté sur l'individu. ils expliquent que les philosophies qui pensent l'individu, l'homme de façon abstraite et universelle, porteur de droits, ces philosophies ne sont que des fictions. Un individu sans histoire, sans passé historique, et sans appartenance communautaire ne saurait avoir une identité.
La philosophie communiste s'oppose radicalement à la philosophie Kantienne. L'universalisme des lumières est contesté dans l'IUC? kant adopte une démarche comparative entre les cultures à partir d'une hypothèse bien précise qui est que la nature humaine doit se développer conformément à une finalité morale.

Herder soutient qu'il n'y a pas de progrès de l'humanité car aucun principe philosophique universel ne peut transcender les cultures et les époques. Donc on ne peut pas les juger. Donc chaque culture, et chaque époque, est irréductible à une autre, c'est à dire que chaque époque a ses valeurs, ses façpons de faire, et que donc on ne peut pas les hiérarchiser.


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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 15:35
I - La croissance des flux

1 - l'essor des flux traditionnels

- un essor des flux de marchandise
- une croissance des flux illicites de marchandise

2 - La très forte croissance des flux d'invisibles

Conclusion : La mondialisation se caractérise par la forte croissance du commerce international et la multiplication des échanges de toutes natures. La Triade concentre 75% des flux de capitaux, des flux invisibles et des flux de marchandise. Cette croissance est rendue possible par les réseaux de communication (transport-NTIC) ces réseaux sont concentrés et maîtrisés par les pôles de la Triade.

II - Les espaces et les acteurs de la mondialisation

A - Les espaces de la mondialisation
1 - Les centres décisionnels

Les centres décisionnels sont les USA et le Canada, l'Europe occidentale, le Japon, NPIA (Singapour, Corée du Sud, hong Kong, Taïwan). Ils forment la Triade. Ce sont d'importants centres financiers.
-  Les plus grandes places boursières mondiales sont Londres, New York et Tokyo.
- Grands centres décisionnels, de recherche et de conception : Sièges des FTN (Firmes TransNationales). Ce sont des centres de communication, des plates formes multimodales, des Hub (très gros aéroports)

Ces grands centres décisionnels se trouvent dans les centres d'affaires (CBO) dans les métropoles de la Triade. Ces centres ont aire d'influence qui va au-delà de leurs frontières. Il existe également des  "villes mondes" (villes qui ont un rayonnement mondial). Les villes-mondes et les villes internationales fonctionnent en réseau. Elles communiquent et échangent des capitaux, des informations, des produits à haute valeur ajoutée en permanence. 20 métropoles dominent ainsi l'espace mondial. Par ailleurs, ce réseau fonctionne de manière hiérarchisée. C'est ce que l'on appelle l'archipel métropolitain.
- 4 villes-mondes : Londres, New York, Tokyo et Paris, qui communiquent avec les villes internationales.

2 -  Des périphéries plus au moins intégrés à la mondialisation

Les périphéries les plus intégrées sont l'Asie, l'amérique Latine et l'Afrique du Nord. Les littoraux sont plus attractifs que les terres, de part leur possibilité de transport par bateaux. L'attractivité de ces pays est due à une main d'oeuvre bon marché, peu qualifiée et sans système de charges sociales, sans syndicats. Ce sont des pays qui produisent principalement des produits manufacturés à faible valeur ajoutée.
La région du monde la moins intégrée est l'Afrique sub-saharienne. Elle n'attire pas les capitaux, les délocalisations, les NTIC. Cela s'explique par son manque d'infrastructures, et l'instabilité politique de la région. L'afrique sub-saharienne est spécialisée dans les produits agricoles et les matières premières



 

En asie orientale et du sud

En amérique latine

En afrique du nord, bassin méditerranéen, PSEM

 

En afrique subsaharienne

PUISSANCE EMERGENTE :

Caractères : Grand territoire

Grande pop

Pays atelier très attractif qui peu à peu diversifie leur production et accède aux hautes technologies

 


Chine

Inde

 

Brésil

 

 

ETATS EMERGENTS

Caractères : Pays atelier très attractif qui peu à peu diversifie leur production et accède aux hautes technologies

 

Bébés tigres (sud-est asiatique)

Mexique

 

 

Afrique du sud

PAYS INTERMEDIAIRES EN DEVELOPPEMENT.

Caractères : pays atelier plus ou moins attractif

 


 

 

Tunisie

Maroc

Algérie

 

PAYS LES MOINS AVANCES

Caractères : peu attractif, spécialisé dans les produits agricoles, matières 1ères et produits bruts

 


 

 

 

Qq exemples

***Pays producteurs de pétrole : pays riches mais non développés essentiellement situés au Moyen-Orient

 

 


Conclusion : à partir du travail réalisé, donnez une définition de la Division internationale du travail

 

ð      Les centres d’impulsion : la triade : centre de décision, de conception et de financement

ð      Les périphéries plus ou moins intégrées intégrées : espace de production manufacturée, pays ateliers..

ð      Les périphéries marginalisées : cf définition



La Division Internationale du Travail sépare le monde en deux.
D'un côté les cerveaux => centres décisionnels => métropoles
De l'autre côté les exécutants => périphéries intégrées + Les pays producteurs de pétrole (OPEP) => littoraux


B ) les acteurs de la mondialisation


Acteurs

Moyens pour favoriser la mondialisation.

…pour la freiner

Marchés régionaux

Libre échange, effacement des frontières

Dérégulation, libéralisation des éco

Protectionnisme revêtant diverses formes :

Subventions, quotas, mise en place de normes diverses : norme de qualité, norme sanitaire…

Etats

Dérégulation, libéralisation des éco

Politique d’aménagement du territoire pour attirer IDE : ex chinois ZES, + Zone franche

Diaspora

Remise

Réseaux d’influence

 

ONG

 

 

Mobilisation de l’opinion publique par des actions médiatiques

FTN

Investissement, délocalisation :

Par leur stratégie territoriale, jouent un rôle dans l’aménagement des territoires et leur développement

 

Organisations internationales

OMC, +FMI, Banque internationale…

Libre échange, effacement des frontières

Dérégulation, libéralisation des éco

 

Groupe de pression à l’OMC

*

Groupe de Cairns

G20

 

G 10

G 20

Réseaux illicites

Trafics internationaux, contrebande, contrefaçon.

Mafias et phénomène mafieux…

 

 

·       G 8




III - La mobilité des hommes accélérée par la mondialisation


=> Des flux touristiques :
- Du Nord vers le Nord
- Du Nord vers le Sud, Europe => maroc, la tuinisie, l'égypte, la turquie; USA => Caraïbes; Japon => Thailande, Indonésie
Ce tourisme est en croissance constante, chaque année, des centaines de millions de personnes se déplacent.

=> flux migratoires de travailleurs et de réfugiés
- travailleurs
non qualifiés : de Sud vers le Nord (amérique latine, asie => USA, asie, afrique => Europe)
qualifiés : Nord à nord

- réfugiés : sud à sud, un tout petit peu sud à nord

=> Croquis de synthèse " le monde : un espace structuré et hiérarchisé par la mondialisation"

IV - La mondialisation en débat
A) Une mondialisation remise en question


=> tableau



La nouvelle division internationale du travail renforce les interdépendance mais pose aussi une question : Renforce-t-elle les inégalités de développement comme le dénonce ceux qui contestent la mondialisation. Globalement oui car il semblerait que les PMA s' enfoncent dans la marginalisation, mais non pas parce que les périphéries en voie d'intégration dans la mondialisation connaissent un phénomène de rattrapage économique qui se traduit aussi par une amélioration des conditions de vie et de travail. On peut dire aussi que la mondialisation favorise les inégalités de développement à l'intérieur même des états, en favorisant les littoraux au détriment de l'intérieur. Mais, au regard de la plusieurs territoires l'on se rend compte que le développement des littoraux permet progressivement le développement de l'intérieur des terres. C'est pourquoi il est proposé une troisième voie, l'altermondialisme, qui propose une mondialisation régulée. Les adhérents au mouvement altermondialiste se réunissent lors de forums sociaux.


B) Vigueur et permanence des identités

- Pourquoi peut-on parler de standardisation ou d'uniformisation?
La standardisation est la consommation des mêmes produits (alimentaires, culturels...) à travers le monde. Aujourd'hui, on observe une relative américanisation de la consommation.
- Quels sont les acteurs de cette uniformisation?
Les FTN (Mc Do, Zara, H&M...) et  les médias
- Quelles en sont les limites? Ces limites remettent-elles en cause la mondialisation?
Limites : la culture de chaque pays fait que le monde ne peut pas consommer de la même manière les mêmes choses. Cela ne remet pas en cause la mondialisation car les groupes s'adaptent au consommateur.

=> Les identités se fondent sur ce que l'on appelle des ères de civilisation
- Ere de civilisation Occidentale
- Ere de civilisation Musulmane
- Ere de civilisation Asiatique

=> Occidentale
civilisations slaves, orthodoxes, européennes, australie-nouvelle zélande, latino-américaine
dû au christianisme

=> Musulmanes
Une partie de l'afrique, le moyen orient, l'asie centrale, l'indonésie
dû à la religion musulmane

=> Asiatique
Inde, asie du sud est, chine, japon
Partage de philosophies ou de croyances ayant des caractéristiques communes

Au regard de l'histoire il y a eu de grandes permanences de ces ères de civilisation malgré la mondialisation. On observe des zones de conflit au niveau des interfaces entre civilisations

On assiste à un repli identitaire qui s'appuie sur les religions, notamment l'islam, qui conduit à un enclavement des
extrêmes.

C) Le défi environnemental


=> Cours d'ECJS sur le sommet de Copenhague


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