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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:28
Fontenelle :
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Montesquieu :
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Condorcet:
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Voltaire :
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Diderot :
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insérer tableau récapitulatif sur les textes
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:23
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! IL faut impérativement connaître une pièce de Molière (lu ou vu) !
en cas d'urgence : Film "l"Avare" avec De Funès ! (Médiathèque, CDI?)

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:20
Note AL : Dans les deux cas, relation incestueuse avec beau-flils ; même trio.
-Dans les deux cas, culpabilité et fin tragique.
- Mais dans Phèdre, l'inceste n'est pas consommé.
- Renée est décrite comme une femme encore plus charnelle, même si le corps est également très présent dans Phèdre.
- Surtout, du point de vue de la vision de l'auteur s'exprimant à travers son personnage, on a :
Chez Racine : illustration de la pêcheresse privée de la grâce divine ( conceptoion JANSENISTE° ; en effet la fatalité qui s'acharne sur Phèdre est d'ordre divin.
Chez Zola : un illustration de la détermination de personnage par son milieu et son hérédité : Renée est influencée par le milieu corrompu dans lequel elle vit, et par sa nature héréditaire ( fille gentille mais à la sensualié extrême...)

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:16
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:05
Phèdre est excusée par :
Les Dieux => malediction de Vénus
Son sang => malédiction familiale

Trois perspectives d'interprétation :
- la perspective antique : le polythéisme Grec. Voir la part importante des Dieux dans la vie, le destin des hommes => liberté des homme restreinte.
- la perspective chrétienne et janséniste : Phèdre illustrerait la condition du pêcheur privé de la grâce divine. => philosophie/théologie pessimiste
- perspective athée, symbolique : Vénus symboliserait le sentiment humain de ne pas maîtriser ses sentiments, sa passion, son désir de mort.
- faiblesse physique et morale => ascendant d'Oenone.

Phèdre est responsable pour :
- parler quand elle devrait se taire
- aimer contre son devoir
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 17:59
Phèdre peut être considéré comme une tragédie de la parole. C'est un théatre reposant principalement sur le texte. Une seule didascalie!
Des échecs dela parole : aveu à Oenone, aveu à Hippolyte.

Le tragique de cette parole est qu'elle est irrévocable, irréparable.

Des silences coupables :
Phèdre laisse Oenone calomnier Hippolyte
Phèdre se ravise et ne va pas avouer à Thésée lorsque Thésée prononce le nom d'Aricie.

Acte III scène III : fais ce que tu voudras je m'abandonne à toi
Acte IV scène V : Thésée invoque Neptune pour faire mourir Hippolyte
Acte V : Quand Thésée sait qu'hippolyte est innocent, il est trop tard.

Le caractère tragique de la parole vient du caractère irrévocable de la parole. Le personnage tragique sait que c'est trop tard mais la mort vient signer de manière symbolique le caractère définitif de ce qui a été fait ou dit.  Exemple type du contretemps tragique : Roméo et Juilette => Quand Roméo se suicide, Juliette ouvre les yeux
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 17:51
Euripide : Vème s. AV JC
Racine : XVII ème siècle

- Titre :

Euripide : Focalisé sur Hippolyte, présenté comme innocent
Racine : Focalisé sur Phèdre , présentée à la fois comme coupable et innocente
=> l'accent n'est pas mis sur la même personne



- Prologue :

Euripide : Vengeance d'Aphrodite qui punit Hippolyte (fierté contraire à l'amour)
C'est la déesse qui ouvre la pièce : importance des desseins des Dieux, les hommes apparaissent comme des marionettes. La part de liberté humaine est restrinte

Racine : Hippolyte aime Aricie. Aphrodite n'a pas de raisons de se venger de lui. c'est de la famille de Phèdre qu'elle veut se venger (rancune envers le Soleil, son ancêtre)
même symptôme de souffrance. Part de liberté dans Phèdre?

Scène 3 :
- même symptôme de souffrance => même rôle d'oenone : pousse à la parole, menace de se tuer
- même rapport à la parole, au mot qui brûle ("Hippolyte" par Oenone)
- répliques semblables

Notes AL : dans la suite de la pièce, Euripide fait accuser Hyppo directement par Phèdre ( tablettes qu'elle laisse après sa mort) tandis que chez Racine, c'est Oenone qui s'en charge : trop bas pour une reine, contraire aux bienséances)
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 17:49
notes AL : Règles des 3 unités : lieu temps action.
But : augmenter l'effet de vraisemblance, et donc, par là, la dimension cathartique de la pièce.
CATHARSIS = libération de nos passions par la crainte et la pitié qu'inspirent les destins des héros.
(Voyant où le mènent les pêchés du héros, on va s'abstenir des nôtres.)
+ règle de la bienséance : ne pas montrer de scène crue ( d'où le récit du messager : on peurtt dire la mort violente d'Hippolyte ùmais pas la montrer), ni dire des mots vulgaires ( comme mouchoir ! ), ni faire descendre trop bas un personnage royal.
Lien entre les 3 unités et le classicisme : esthétique de la sobriété, des règles et des normes...

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 17:48
^^
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 17:34
Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte, dans un asile. Il va l'enterrer sans larmes, et sous un soleil de plomb qui ne fait qu'augmenter son envie d'en finir avec la cérémonie. De retour à Alger, il va se baigner et retrouve une ancienne collègue, Marie. Ils vont voir un film comique au cinéma, et elle devient sa maîtresse. Un soir, Meursault croise Salamano, un voisin, et est invité par Raymond, un autre voisin de palier. Ce dernier, ancien boxeur, lui raconte sa bagarre avec le frère de sa maîtresse, et lui demande d'écrire une lettre qui servira sa vengeance. Quelques jours plus tard, Raymond se bat avec sa maîtresse et la police intervient. Meursault accepte de l'accompagner au commissariat.
Invité par Raymond à passer un dimanche au bord de la mer dans le cabanon d'un ami, Masson, Meursault s'y rend avec Marie. Après le repas, les hommes se promènent sur la plage et rencontrent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Ils se battent et Raymond est blessé. De retour au cabanon, Meursault le tempère et lui prend son revolver, pour lui éviter de tuer. Reparti seul sur la plage, il retrouve par hasard le frère, qui sort un couteau. Assommé par le poids du soleil, il se crispe sur le revolver et le coup part tout seul; mais Meursault tire quatre autres coups sur le corps inerte.
Meursault est emprisonné. L'instruction va durer onze mois. Il ne manifeste aucun regret lorsqu'il est interrogé par le juge, aucune peine lorsque son avocat l'interroge sur les sentiments qui le liaient à sa mère. Le souvenir, le sommeil et la lecture d'un vieux morceau de journal lui permettent de s'habituer à sa condition. Les visites de Marie s'espacent.
Le procès débute avec l'été. L'interrogatoire des témoins par le procureur montre que Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il s'est amusé avec Marie dès le lendemain et qu'il a fait un témoignage de complaisance en faveur de Raymond, qui s'avère être un souteneur. Les témoignages favorables de Masson et Salamano sont à peine écoutés. Le procureur plaide le crime crapuleux, exécuté par un homme au coeur de criminel et insensible, et réclame la tête de l'accusé. L'avocat plaide la provocation et vante les qualités morales de Meursault, mais celui-ci n'écoute plus. Le président, après une longue attente, annonce la condamnation à mort de l'accusé.
Dans sa cellule, Meursault pense à son exécution, à son pourvoi et à Marie, qui ne lui écrit plus. L'aumonier lui rend visite, malgré son refus de le rencontrer. Meursault est furieux contre ses paroles, réagit violemment et l'insulte. Après son départ, il se calme, réalise qu'il est heureux et espère, pour se sentir moins seul, que son exécution se déroulera devant une foule nombreuse et hostile.

Trucs à retenir : link

Notes Mme Labouret :
- Roman étrange parce qu'on se demande si Meursault éprouve des sentiments à la mort de sa mère ou pas.
- Roman qui montre la force et l'absurdité des préjugés : Mersault est condamné + pour n'avoir pas pleuré à la mort de sa mère que pour meurtre : critique dela peine de mort (s'il avait pleuré pour sa mère, il aurait sûrement été acquittté)
- Meurseault est un amoureux de la vie, du soleil, de la mer : Identification à Camus, enfant d'Alger.
- Camus, avec Sartre (philosophe de l'après guerre), cherchent à voir comment repenser l'homme, comment retrouver un humanisme après le génocide des juifs: il a écrit le mythe de Sisyphe : L'idée, illustré par le mythe de ce héros condamné à remonter éternellement un rocher en haut d'une montagne, est qu'il faut agir, il faut s'entraider même si l'on n'est pas sûr que ça ait du sens. Camus écrit : "il faut imaginer Sisyphe heureux".
Le sentiment d'absurité naît du décalage ressenti entre soi et le monde.

définition du naturalisme : réalisme + dimension scientifique, experimental, d'observation, médecine, biologie, sociologie.
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